Sun-Ken Rock T.15

Serait-ce... Kratos ?Ken et son gang connaissent désormais la vérité ! Ce sont les yakuzas de Hakuryû-kai qui tirent les ficelles dans l’ombre et qui ont envoyé Ban Phuong et sa bande d’assassins étrangers ! Ses hommes tombant les uns après les autres, la confrontation avec Ban Phuong devient inévitable pour Ken ! L’heure du terrible affrontement a-t-elle sonné ?

Dans la deuxième partie du volume, Boichi nous propose un petit spin-of avec une histoire complète consacrée au passé de la Pioche. Ce dernier était le Dango Knight, un des super-héros du goûter. Il n'a qu'un seul problème, il est amoureux (ou du moins, et pour reprendre l'expression utilisée par son colocataire, il veut se la faire) de son ennemie jurée, la terrible Hana...

Ce tome de Sun-Ken Rock est largement en dessous de ce qu'on a l'habitude de lire de la part de Boichi. Dans l'histoire principale, il ne se passe rien. Les quelques chapitres (quatre pour être précis) que l'on nous propose sont maigres en informations comme en action. Concrètement, on tourne en rond pour que l'on nous dise à la fin que le combat commencera dès le prochain tome... En ce qui concerne le spin-of, c'est une histoire complètement inutile qui aurait largement pu être évitée. Chaque scène est un prétexte à montrer les parties intimes des divers personnages féminins qui interviennent. Les "pouvoirs" de la pioche qui porte son costume de Dango Knight n'en sont pas moins suggestifs (voire pas suggestifs du tout en fait) et je dois avouer que j'ai eu du mal à comprendre ce que cette histoire faisait ici, elle aurait probablement eu plus sa place dans une revue hentaï et l'auteur aurait pu en profiter pour dessiner plus de détails (là il se censure beaucoup je pense...).

Bref, ce volume quinze sans intensité (allez, j'ose même le "sans intérêt") est un peu à oublier. On va dire que c'est une petite erreur de passage qui sera corrigée dès le prochain tome parce que sinon... la série prend vraiment une mauvaise direction. Seule consolation, les dessins sont toujours aussi sublimes, heureusement !