Mon Voisin Totoro - Statique ou non, il est toujours aussi attachant !
Manga / Critique - écrit par OuRs256, le 04/12/2013 (Tags : totoro miyazaki voisin film japon chat mei
Glénat commence à avoir une certaine expérience dans la sortie d'Anime Comics. Après les cycles Dragon Ball Z, les films Dragon Ball Z, le film Bleach et d'autres titres Ghibli, Glénat récidive avec un un classique parmi les classiques : Mon Voisin Totoro. Verdict ?
Un père et ses deux filles quittent la ville pour s’installer dans une nouvelle maison à la campagne, afin de se rapprocher de l’hôpital où est soignée leur épouse et mère. Satsuki est en 6e et Mei, sa petite sœur, est encore à l’école maternelle. C’est cette dernière qui, lors d’une de ses explorations autour de la maison, tombe nez à nez avec Totoro, une créature poilue, intrigante et immensément… attachante ! Auprès de lui et ses étranges amis, Mei et Satsuki vont découvrir un monde poétique, en harmonie avec la nature.
Mais il pleut pas !Mon Voisin Totoro est l'un des premiers grands succès des studios Ghiblis à avoir débarqué chez nous. L'histoire, tout le monde (ou presque) la connaît et malgré les années, le plaisir reste intact. Si vous n'avez jamais vu le film, je ne saurais que vous le conseiller (on vous en avait parlé sur Krinein à l'époque et la critique est toujours valable). Une dizaine d'années après la sortie du DVD, on a donc le droit à une adaptation anime comics plutôt réussie mais non sans défauts.
Commençons par quelque chose complètement indépendant de la volonté de Glénat : ce qui manquera à ceux qui ont vu le film, c'est surtout le son. Support papier oblige, point de musique mais surtout, il vous faudra imaginer par vous même les cris si fantasques du bulbeux Totoro. Avec un peu d'effort, on parvient à se souvenir des "Mwoooohhhhh" et autres "Ahoooohhhhh" et si jamais vous n'y parvenez pas, rien ne vous empêche de retourner voir le film !
Le "gros bémol" des anime comics, c'est la qualité du matériel utilisé pour obenir l'image. Alors, oui, la qualité DVD n'est pas franchement mauvaise mais on voit encore pas mal de pixels sur certaines images. Glénat a pourtant eu la bonne idée d'inclure des doubles pages magnifiques sans bordures pour bien renforcer l'immersion. Avec une qualité d'image supérieure, l'effet aurait été encore meilleur. Vis à vis du public ciblé par l'ouvrage, ce ne sera probablement pas quelque chose qui portera préjudice à l'oeuvre mais on ne peut s'empêcher de s'imaginer une qualité encore supérieure (quelle exigence !).
En parlant de cible, l'ouvrage est... sacrément lourd ! Près de 600 pages couleurs dans un papier glacé de qualité (qui pèse donc plus que des simples pages noir et blanches) feront que les plus jeunes auront du mal à tenir le titre correctement et devront le poser à plat pour pouvoir lire. Bon après, ce papier est aussi signe que la qualité est au rendez-vous donc...
Au final, ce film sorti en 1988 est toujours aussi agréable à voir et dans ce cas, à lire. La narration version Ghibli se prête bien mieux que les films Dragon Ball Z à l'adaptation en anime comics. On a moins l'impression de quelque chose de haché et qui ne retranscrit pas bien le mouvement. Ici, point de problème puisque tout est moins rapide et prend son temps pour se développer (si mes souvenirs sont bons, le ratio pages/minutes de film est moins importants dans les adaptations de Dragon Ball Z). En 2013, Mon Voisin Totoro reste un titre à consommer sans modération !