8/10Virtus T.2

/ Critique - écrit par OuRs256, le 13/10/2012
Notre verdict : 8/10 - Projection ! (ambiance tribunal) (Fiche technique)

Tags : virtus remplacant transpalette defenseur manga omg electrique

Virtus T.2
C'est un peu mieux là, non ?Le combat entre le chef des Germains et Narumiya fait rage. C'est avec une envie de savoir qui va l'emporter que l'on découvre le passé de l'ennemi du judoka qui vient de se faire projeter. La détermination de Valfazul est inébranlable et il ne peut pas rester au sol après seulement un coup puisque lui aussi, il a un groupe à protéger, un groupe qui s'est formé au prix de nombreuses souffrances et qui compte sur lui. C'est face à un Narumiya récalcitrant qu'il va devoir se battre puisque ce dernier ne veut pas tuer (c'est pour ça qu'il pratique le judo). Entre souvenirs et émotions présentes, le combat va durer jusqu'à ce que Commode intervienne...

Ce tome est placé sous le signe du flashback, pour Valfazul mais aussi Narumiya. On en découvre plus sur le personnage principal et sa "double-personnalité" (on ne sait pas vraiment si c'en est une ou pas), ce qui lui donne encore plus d'intérêt qu'avant. Le combat se développe sur toute la première moitié du volume et la partie la plus intéressante se situe après bien évidemment puisque nos nouveaux "gladiateurs" vont être formés chez l'un des maîtres les plus réputés de la profession (mais aussi l'un des plus sévères !). La bonne nouvelle de ce tome, c'est qu'il fait ressortir de nouveaux personnages secondaires qui s'avèrent vraiment sympathiques : le tatoué et le vieux. Quelque chose me dit qu'on devrait encore entendre parler de ces deux là, la violence du premier et l'envie de vivre du second devrait les emmener assez loin dans une Rome antique où l'individualité est reine.

Après le dégraissage (eh oui, le groupe est trop gros) et l'entraînement, on devrait avoir le droit à des combats encore plus spectaculaires qu'avant mettant en scène nos gladiateurs malgré eux, le tout ponctué par des petites scènes du passé de Narumiya. En effet, pour le moment, la raison de présence en prison n'a toujours pas été donnée et on a du mal à imaginer comment quelqu'un comme lui a pu se retrouver au milieu de Yakuza.

Profitant du bon lancement du premier volume, Virtus décolle littéralement et nous offre un récit brutal et en adéquation avec l'image que l'on se faisait des gladiateurs à l'époque de la Rome antique. Leur monde n'est pas rose et y survivre n'est pas chose facile (d'où l'extermination des plus faibles). Avec sa coloration "péplum" et ses personnages sortis d'un bon film de yakuza, Virtus nous donne une petite idée de la façon dont pourraient s'adapter des hommes des temps modernes dans un cadre passé où tout était censé être différent. À essayer de toute urgence !