Les Tonkam de mois de mai 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 03/06/2014

Tags : manga tonkam tome volume editeur japon sortie

Le mois en deux mots trois mouvements : une sorcière un peu particulière, une déesse de la chance qui aime le massacre et le sang, la preuve que les japonais et le monde des jeux-vidéos sont amants, un combat entre hommes qui envoie du bois !

Les Tonkam de mois de mai 2014
Bad Luck Witch
2
 : Les aventures d’Enji se poursuivent au service de la sorcière Hakuu. Cette dernière va lui demander d’enquêter sur bon nombre d’événements pour le moins étranges et qui laissent penser qu’une épidémie menace… Autant le dire tout de suite, ce deuxième volume de Bad Luck Witch ! délaisse énormément son côté humoristique pour basculer dans le shônen on ne peut plus sérieux. Les différents protagonistes commencent à découvrir leurs nouveaux pouvoirs et vont devoir prendre en considération des données étonnantes dans leurs calculs. Le gros plus du titre reste son dessin très clair et très détaillé qui permet de suivre les différentes batailles de manière très agréable et d’un oeil plus qu’intéressé. Les cent quatre-vingt douze pages du titre se lisent d’ailleurs assez vite (la faute à une dose d’action conséquente) et même si le titre ne se prête pas particulièrement au jeu du suspense et du cliffhanger, l’auteur réussit à laisser certaines choses en suspend afin d’attirer le lecteur dans ses filets avec le prochain volume… Alors, reviendra, reviendra pas ? C’est à vous de voir ! 

 

Les Tonkam de mois de mai 2014
Bimbogami Ga! 7
: Après six volumes composés d’histoires qui se terminaient en un volume, voilà que l’auteur se décide à nous proposer quelque chose d’un peu plus long, de quoi faire en sorte que notre héroïne s’en sorte un peu moins bien que d’habitude. Pour ce faire, il fait intervenir une déesse du bonheur très spéciale qui semble tout droit sortie d’un film d’horreur : violente, glaciale et prête à tout pour pourrir la vie de sa victime… Yoshiaki Sukeno sort donc de son schéma habituel pour notre plus grand plaisir. Il se débrouille bien pour nous concocter un scénario cohérent avec ce qu’il a fait jusque là mais plus enclin au développement, le tout, sans ralentir le rythme effréné mis en place. C’est aussi l’occasion de développer encore un peu l’univers des divinités en faisant intervenir l’opposé de Momiji qui se retrouve dans une position de faiblesse presque plus flagrante que d’habitude ! On a donc le droit à un tome un peu moins drôle que les précédents (rassurez-vous, il y a toujours moult références et un comique de situation bien senti) mais plus riche en action. Pour le coup, il faut dire que la sauce prend !

 

Les Tonkam de mois de mai 2014
Stardust Crusaders 13
 : Si vous pensiez qu’un frère D’Arby c’était pas assez, voici venu le second. Fan de jeux, il va défier nos héros sur le titre de leur choix… Ce tome est un véritable fantasme geek, tant dans son contenu que dans la façon dont il est présenté. Alors qu’ils font face à un adversaire qui semble invincible de par sa maîtrise des jeux proposés mais aussi grâce au pouvoir de son stand que nos héros n’arrivent pas à percer, le duo Joestar mené par Jotaro et Joseph va faire preuve d’une roublardise sans borne pour ne pas finir en jeton de poker. Araki nous propose, une fois n’est pas coutume, un combat qui n’en est pas vraiment un. La force ne décide à aucun moment de l’issue des duels, c’est la détermination et le talent qui seront la clé. Difficile de ne pas être convaincu de la qualité de la saga Jojo après lu les 3 derniers tomes de Stardust Crusaders. L’ingéniosité de la mise en scène, le style de narration incomparable et l’intensité inégalée en font un titre que tout fan de manga se doit de posséder dans sa mangathèque. 

 

Les Tonkam de mois de mai 2014
Steel Ball Run 8
 : Sur le chemin de la quatrième étape, Jayro, accompagné de Johnny et Hot Pants, se trouvent bloqués près d’une cabane. Ils se doutent bien qu’un manieur de Stand est derrière tout ça et il s’avère que ce dernier est capable de remonter le temps de six secondes (ça ne vous rappelle rien ?). Aussi simple que cela puisse paraître, six secondes peuvent devenir interminable dans un duel où la vie de deux personnes est en jeu. Jayro va l’apprendre à ses dépens puisque ses deux compagnons d’armes seront neutralisés assez rapidement. Alors qu’il revit des scènes de son passé, la détermination du jeune Zeppeli ne fait que croître. Les paroles, très dures, de son père vont lui faire réaliser ce qu’il lui manquait pour vraiment pouvoir gagner la course : l’intime conviction d’en être capable sans devoir se reposer sur quiconque. Le duel « d’hommes » qu’il mène contre Ringo sera la consécration de cette nouvelle force qui s’est réveillée. Jayro sortira donc changé d’un affrontement où il aura utilisé sa force mentale et sa force physique. Du grand art signé Hirohiko Araki !