Garôden

/ Garôden (voir la critique Krinein)

C’est l’histoire d’une quête d’absolu. D’absolu dans le combat. La quête de Bunshichi Tanba a peut-être commencé pour savoir qui était le plus fort, mais quand le récit de Taniguchi et Yumemakura commence, on est déjà loin de ça.
Tanba s’est formé dans les principes du Karaté, mais a découvert – à ses dépens – que les lutteurs professionnels (le catch), n’étaient pas tous des comédiens, que parmi eux se trouvaient de vrais bêtes de combat cheminant comme lui sur la voie du combat à mains nues. Il a donc développé une technique hybride, avec des percussions au poing ou au pied, et des immobilisations.
Tanba a perdu un seul combat dans sa vie, contre un jeune catcheur inconnu : Kajiwara. À la suite de quoi il a passé trois ans à comprendre les raisons de sa défaite et à se perfectionner pour se dépasser. Mais Kajiwara n’est pas resté le même non plus, il est maintenant une star du catch professionnel. Quand il revient au Japon après une carrière internationale, cela fait six ans que Tanba l’attend. Pas pour prendre sa revanche, non, un mot aussi vulgaire n’appartient pas au vocabulaire des affamés d’absolu.