5.5/10Love so Life T.1

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 13/01/2013
Notre verdict : 5.5/10 - Double impact ? (Fiche technique)

Tags : love life manga tome shiharu jeux kaede

Un manga très Shojo par notre ami du catch Canette Ultra ? Oui c’est possible. En effet, j’avoue avoir parfois ce type de lecture. Cependant, le ton trop souvent mielleux peut me donner envie de me jeter dans un mur tellement ça bave et que ça en devient prévisible. Alors devant les jumeaux Akane et Aoi trop « kawaï », vais-je craquer et m’attendrir un peu ? Kouichi Kaede a donc un sacré défi en perspective pour sa première production.

Love so Life T.1
Ils ne bavent pas heureusement ! On découvre ainsi Shiharu jeune fille de seize ans qui un cœur gros comme ça. La lycéenne, orpheline depuis son plus jeune âge a une passion pour la puériculture. Pour pouvoir réaliser son rêve et payer ses études, elle travaille donc pour une crèche de sa ville. Son destin va basculer lorsque des jumeaux vont débarquer dans les lieux. Le petit garçon et la petite fille sont tout de suite sous le charme et l’autorité de Shiharu et celui qui les élève est surpris : elle arrive à les dompter. En effet, après la mort de leur mère, le papa a mis les voiles en abandonnant le destin de ses enfants à son frère Seiji, le célèbre (et beau) présentateur télé. Débordé par son travail et peu au fait de l’éducation des enfants, il se fait littéralement manger. C’est alors qu’il a l’idée d’engager Shiharu comme baby-sitter. La jeune fille va pouvoir s’occuper des jumeaux à temps plein ou presque tout en travaillant à la crèche.

Voilà en gros le pitch : on a la jeune fille innocente, des jumeaux trop mignons et un beau et jeune présentateur télé et comme en plus, il est l’oncle, ça ajoute une dimension supplémentaire au personnage. Très vite, on le voit, une tension palpable se créer entre la lycéenne et le jeune homme. Cette idée, certes déjà vue fonctionne bien car Seiji garde toujours une bienveillance et un respect pour Shiharu. Elle-même relativise assez bien la situation même si le lecteur ou la lectrice souhaite qu’au final, une histoire naisse entre les deux personnages. En plus, dans ce tome, on ne voit pas de rivales pour Shiharu vu que Seiji est overbooké. Il en est de même pour la jeune fille encore que l’auteur a placé un pseudo rival avec l’ami de Seiji mais son rôle ne fait pas d’ombre au héros et il lui sert même un peu de faire valoir.

Côté histoire, cela s’articule quand même autour des jumeaux et on peut dire que Kouichi Kaede se fait plaisir avec leur tenue qui semble davantage sorties des costumes de kermesse que de vrais magasins de vêtements mais on lui pardonnera étant donné qu’ils sont « trop mignons ». Par contre, ce qui gâche le rythme et l’idée de Love so Life, c’est le rappel constant de la situation de Shiharu. La belle semble sans arrêt répéter au lecteur à quel point elle a été seule et triste et qu’elle aime les enfants... C’est dommage de ce point de vue là. De même, on regrettera le trait trop souvent simpliste de l’ensemble de l’œuvre. On a un peu l’impression d’avoir déjà vu les personnages dans milles autres manga. On demande donc à voir la suite pour voir comment Kaede va articuler son histoire maintenant que tout est en place. Les erreurs de ce premier tome étaient peut-être des écueils liés à l’exposition de l’histoire.