4.5/10Lily la menteuse T.5 - Un cinq à sept manqué !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 15/03/2013
Notre verdict : 4.5/10 - Ce n'est pas la première fois ... (Fiche technique)

Tags : manga tome monde critique ayumi trump film

Deviendrais-je trop exigeant ou bien le teaser du dernier volume m’avait-il trop mis l’eau à la bouche ? C’est un peu mon sentiment lorsque j’ai lu le tome cinq de Lily la menteuse. Il faut dire que le dernier tome avait mis la barre assez haute. L’auteur s’était mise en quatre pour fournir des intrigues sympathiques et une dose d’humour décalé à base d’aparté. Alors qu’est-ce qui cloche ?


En se prend un vent ?
Au début, ça commence bien. Naota, le plus cynique du lycée doit présenter sa petite amie à son père. Afin de protéger celle qu'il aime, il demande à En de venir avec lui. Pièges, révélations sur la richesse du Naota, humour et action au rendez-vous, rien à redire, je suis ravi. Seulement voilà, après cette histoire, on a le droit à un épilogue un peu mièvre. Cependant, je reprends courage avec l’une des histoires suivantes : En et Hinata vont-ils « franchir le cap ». Une étape importante de leur relation et de la vie de lycéen est en jeu. Cette partie bien que décevante sur sa globalité, se rattrape de justesse sur la fin avec une conclusion mignonne. Malheureusement, l’histoire de la bague va venir ternir tout cela malgré la brève mais efficace intervention de Naota. Vu que les personnages principaux semblent davantage inspirer Ayumi Komura, nous retrouvons Goto (la géante) et le délégué. Le couple se retrouve au centre d’une histoire bourrées de bonnes choses au départ mais dont la suite sera ternie par la conclusion un peu ambigüe. En effet, selon la sensibilité du lecteur, on peut comprendre : « je t’aime comme tu es » ou « ne change pas, j’ai peur quand tu changes ». La seconde option limiterait la liberté de l’individu parce que celui qui l’aime craint de ne plus être aimé. Je cherche peut-être trop la petite bête me direz-vous.

Cela dit, sans cette parenthèse réflexive, ce tome n’est pas plus extraordinaire que cela et l’auteur le reconnaît amplement tout au long de l’album. On va dire que c’est un coup de mou car après le tome précédent, on sait que Komura a un véritable potentiel pour réaliser de belles choses. Il faut juste qu’elle le fasse plus souvent …