Les Tonkam du mois d’octobre 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 13/11/2014

Le mois en deux mots trois mouvements : Un peu de Jojo, plus de Jojo, un peu de nourriture et du Adachi !

Les Tonkam du mois d’octobre 2014

Food Wars 1 : Nouveau titre issu du Shônen Jump, Food Wars (ou Shôkugeki no Sôma pour les plus japonisants) est un titre culinaire. Eh oui, depuis Yakitate Ja-Pan!!, il n’y avait plus vraiment eu de gros titre du genre mais il semblerait que les choses changent avec cette série de Yuto Tsukuda (scénario) et Shun Saeki (dessin). On suit les déboires du jeune Sôma, cuisinier en herbe incapable de battre son père dans des duels culinaires. Alors que ce dernier part en mission, il lui conseille se rendre à l’école Totsuki, considérée comme la crème de la crème des établissements culinaires. Sur place, il fera la rencontre d’Erina Nakiri, une jeune fille qui possède le « palais divin »… Très attendu en France, c’est via Tonkam que l’un des derniers gros succès du Jump débarque en France. Avec le nombre de référence à Jojo’s Bizarre Adventure, on pourrait presque dire que c’était prémonitoire ! Pour le moment, on reste dans quelque chose de très classique mais de vraiment super efficace. On ne s’ennuie pas une seule seconde tant les situations sont bien alternées (phases intenses, phases de développement de l’histoire) mais aussi grâce aux personnages hauts en couleurs et qui s’éloignent très rapidement des stéréotypes du genre. L’humour est efficace et les « réactions » créent des situations très propices au fanservice que l’auteur illustre avec un talent certain. Il n’y a aucun doute, le départ est réussi et on espère que la série confirmera en novembre où Krinein devrait lui consacrer un zoom de la semaine.

 

Mix 2 : Adachi continue à nous narrer l’histoire de ses collégiens mordus de baseball. Les frères Tachibana continuent à peiner pour se faire un nom, la faute à un Nishimura omniprésent et détestable à souhait. Ce dernier devrait cependant disparaître assez vite puisqu’il termine sa dernière année au collège. Adachi semble l’indiquer, le vent va tourner pour ses héros qui devraient enfin avoir l’occasion de briller aux yeux de leurs camarades. Travailleurs acharnés, aucun des deux ne se laisse abattre et les entraînements se suivent et se ressemblent. Ce qui change, c’est ce qui se passe autour. L’auteur sait faire de la tranche de vie, ce n’est un secret pour personne et c’est pour ça que ses fans le lisent. Le baseball n’est qu’un thème de fond qui va amener des situations propices à des développements presque naturels et dont la lecture se fait avec une fluidité rarement atteinte par un autre auteur. On notera aussi que les petites références à Touch se font de plus en plus présentes, ce qui n’aidera pas forcément ceux qui n’ont pas lu l’œuvre précédente de l’auteur (et ce, malgré les petites notes de traduction de l’éditeur). Après, je ne dis pas qu’il faut s’arrêter là, non, du tout. Ce que j’essaye de vous dire, c’est d’aller acheter Touch au plus vite !

 

Phantom Blood 3 : Dio a survécu à la destruction du manoir des Joestar et Jonathan s’est mis en tête de mettre fin aux sombres desseins de l’immonde vampire. Alors qu’il arrive dans le petit village où ce dernier est censé se cacher, il sera accueilli par deux de ses sbires : Bruford et Tarkus… Nous sommes en 1986 et Hirohiko Araki écrit l’Histoire, celle avec la majuscule. Eh oui, avec l’onde, il va révolutionner le shônen manga en donnant une manifestation physique (qui va se démocratiser très rapidement) à ce que les japonais appellent le ki. Pour ce faire, il passe par l’onde, un mécanisme intelligent qui permet de frapper les éléments que l’on veut, peu importe où ils se trouvent (si tant est qu’il y ait un vecteur). Evidemment, cette force permet aussi de vaincre le mal et ne peut être maîtrisée que par un vrai héros. Vous commencez à voir ce que je veux dire, non ? Ce schéma, vous l’avez vu dans bon nombre de shônen depuis et c’est normal puisqu’il est petit à petit devenu la norme. Dans ce volume qui fait office de phase d’entraînement (ah tiens, encore quelque chose qui résonne dans ma tête !), Jonathan va devenir le héros que l’on attendait tous et se lancer dans une quête qui ne finira qu’une fois son ennemi mort. Malgré mon manque flagrant d’objectivité (même si certains éléments sont juste un peu exagérés), on se trouve bel et bien en présence d’un excellent titre qui a posé les bases pour bon nombre des séries qui l’ont suivi.

 

Steel Ball Run 11 : L’ennemi de Johnny et Jayro se dévoile enfin et pour ma part, je ne m’en doutais pas une seule seconde. Le pouvoir de projeter les sons s’avère toujours aussi pratique et va donner beaucoup de fil à retordre à nos deux héros. Heureusement, nous sommes dans un shônen et tout le monde sait que quand la situation est désespérée, les pouvoirs évoluent. Pour le coup, Araki ne va pas se limiter à un simple power-up venu de nulle part puisqu’il va utiliser quelque chose bien connu de nos amis mathématiciens : le nombre d’or. Ce chiffre qui représente les proportions parfaites va donner à Johnny une nouvelle vision de la rotation de ses ongles. Grâce à Jayro, qui utilise les propriétés du nombre d’or depuis le début pour donner un effet infini à la rotation de ses boules, le jeune garçon va voir son stand, Tusk, faire plus de dégâts qu’auparavant. Le combat en lui-même est à la hauteur des affrontements de la série : intense, intelligent et surprenant. Difficile d’en dire plus sans spoiler donc je vous laisse en réitérant mes louanges sur la saga. Jojo, c’est le bien, vous pouvez même en prendre sans modération !!