Les Glénat du mois d’avril 2015

/ Critique - écrit par OuRs256, le 27/05/2015

Le mois en deux mots trois mouvements : football, vol, canidés, espions et pirates.

Les Glénat du mois d’avril 2015

Captain Tsubasa 28 : Le tournoi international junior commence et le Japon affronte une équipe italienne portée par le gardien le plus prometteur de sa génération. Ce dernier possède des réflexes fous et réussit à effacer toutes les erreurs de sa défense. Devant un tel talent, même Tsubasa et Kojiro vont s’y casser les dents… Yoichi Takahashi continue à faire courir l’équipe japonaise. Cette dernière possède clairement des éléments forts et de véritables talents pour réussir dans cette compétition mais le manque d’expérience commence à se faire sentir. Les italiens, qui avaient refusé de jouer contre les Japonais lors de la tournée de matchs amicaux, possède un passé assez fort. Ils ont déjà affronté de nombreuses équipes majeures et savent jouer ensemble, une chose que les coéquipiers de Tsubasa doivent encore apprendre à faire correctement. Un volume plutôt plaisant donc avec un match bien rythmé pour l’instant, espérons juste qu’il ne dure pas trop longtemps (ce n’est que le match d’ouverture du tournoi donc…) ! 

Kamikaze Kaito Jeanne 5 : Arina Tanemura continue à faire évoluer son héroïne et le moment est venu pour elle de découvrir que son ennemi juré se trouvait sous ses yeux depuis le début. Eh oui, pour ceux qui ne s’en souviennent pas (l’auteur l’a révélé dès le premier tome), il n’est autre que son professeur principal ! Avec ce petit résumé, vous l’aurez bien compris, Kamikaze Kaito Jeanne continue sa route sur un chemin tout tracé qui n’est pas vraiment celui de l’originalité. L’auteure continue dans le classique mais force est de constater qu’elle le fait bien. Les « retournements de situations » n’en sont pas vraiment et les personnages secondaires sont utilisés juste comme il faut. Ce que l’on peut regretter, c’est que le titre possède tous les ingrédients d’un gros hit. L’univers est accrocheur et les personnages (hormis peut-être Jeanne la cruche) plutôt bien développés. Il ne manque qu’une histoire un peu plus creusée pour que la série fasse mouche. Malheureusement, on sait déjà que ça ne sera pas le cas puisqu’il ne reste plus que deux volumes avant la fin… 

Le Paradis des chiens 3 : Comme tout kodomo qui se respecte, Le Paradis des chiens n’évolue pas d’un iota. Il nous propose quelque chose de très (trop ?) similaire aux volumes précédents. On découvre donc, à chaque histoire, un nouveau chien qui va passer l’arme à gauche. C’est horrible mais c’est comme ça, le concept de la série en dépend… Une lettre arrivera pour rassurer l’ancien propriétaire, un enfant qui aura du mal à se faire à la disparition de son bien aimé animal de compagnie. Que dire que je n’ai pas déjà dit ? Eh bien… Malgré les volumes, on ne s’y fait toujours pas. Pour ma part, je trouve toujours ça aussi horrible et voir des chiens mourir les uns après les autres, c’est dur quand on les aime autant que moi. Cependant, l’auteure traite ça avec une certaine douceur qui vient très souvent atténuer le choc de la disparition du chien, animal qu’elle dessine toujours aussi joliment, les décors et autres personnages restant très pauvres, kodomo oblige. Avec une formule répétitive dont les enfants sont souvent friands, le troisième tome du Paradis des chiens suit les traces de ses prédécesseurs et continue sa mission de catharsis.  

Les Glénat du mois d’avril 2015
DR.

Mikado Boy 3 : Avant dernier opus, ce troisième volume de Mikado Boy enclenche la phase finale de la série de Riko Miyagi (auteure de Mei’s Butler). L’identité de l’assassin de M. Smith est enfin révélée et le jeune espion que la mangaka utilise comme héros va devoir utiliser toutes ses ressources pour se sortir d’une situation que l’on pourrait presque qualifier d’impossible… La façon dont un ou une auteur(e) peut parfois retourner son récit et changer complètement l’atmosphère et l’ambiance de sa série m’étonnera toujours. Alors que la série partait très mal, elle prend un peu de crédit sur la fin en mettant son héros face à la réalité des équipes d’espionnage. Torture, emprisonnement, tromperie… Il y a vraiment de tout et disons qu’il se prend tout en pleine tête sans trop demander son reste ! Espérons que Miyagi ne gâche pas ce qu’elle a mis en place avec un final trop mièvre ou trop convenu. Ce qui ne me fait peur, c’est qu’on est quand même dans un shôjo donc… 

One Piece 74 : Même après soixante-quatorze volume, Oda sait comment faire plaisir à son lecteur. L’arc Dressrosa continue donc de plus belle avec de l’action à ne plus savoir qu’en faire… On retrouve donc Bartolomeo au Colisée dans une finale de poids lourds, Franky affronte Señor Pink (un mec, un vrai) mais aussi Usopp et les nains en mission pour s’occuper de Sugar. L’auteur en profite pour glisser un petit flashback de derrière les fagots sur la famille de Rebecca… Autant le dire clairement, One Piece, c’est le GROS bordel ! Attention, pour moi (grand malade que je suis), ce n’est pas du tout un point négatif. Oda nous balade de scène en scène avec une facilité déconcertante et nous fait voir ce qu’il veut : de la passion, du courage, de l’action et même un peu  de tristesse. Le passé de Rebecca n’a pas été facile et un autre personnage clé n’a pas été épargné par le coup d’état de Doflamingo. Plus que Crocodile à l’époque d’Alabasta, le capitaine corsaire aux lunettes psychédéliques est dépeint comme le mal absolu (du moins, il n’y a pas eu de méchant plus méchant que lui dans la série !). Il ne possède absolument aucun côté positif et, au point où on en est, je ne vois pas comment Oda pourrait lui en donner un. L’auteur ne rush pas non plus la révélation du « revenant » qui le remplace en tant que Lucy (même si on l’a tous deviné). Pas de baisse de régime donc et on continue dans un arc riche en émotion. One Piece, c’est fort, c’est intéressant et les personnages sont juste géniaux, un vrai plaisir !