Les Kurokawa du mois de décembre 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 04/02/2015

Tags : tome kurokawa manga pokemon mangas editions mois

Le mois en deux mots trois mouvements : foot / punch / romance / litière / monstres de poche / vampires.

Les Kurokawa du mois de décembre 2014

Inazuma Eleven Go 4 : Ce volume d’Inazuma Eleven est, une fois n’est pas coutume, un peu spécial puisqu’il contient deux chapitres spéciaux dédiés au film sorti en décembre 2012 au Japon. L’un est en rapport direct avec ce long-métrage alors que l’autre est un assemblage de yonkoma (gags en 4 cases). Cependant, ce qui nous intéresse, c’est l’intrigue de base et cette dernière avance à pas de loups (plus ou moins !). Contre le protocole Oméga, l’équipe de Raimon ne fait pas encore le poids et ils vont devoir obtenir l’esprit combatif de personnages historiques célèbres pour avoir une chance ! Eh oui, les équipes créatives responsables du jeu ont trouvé le moyen de faire en sorte que des personnages comme Nobunaga Oda ou encore Jeanne d’arc (!!!) jouent au football ! Evidemment, on est dans un trip bien barré et Tenya Yabuno le retranscrit plutôt bien dans un style qui ravira les plus jeunes. On regrettera juste le rythme puisque tout s’enchaîne excessivement vite. Les nouveaux pouvoirs ont à peine le temps d’être maîtrisés que de nouveaux éléments de power-up font leur apparition. Peut-être que l’auteur veut montrer des matchs plus long avec tout l’arsenal des différents jeux de la saga Go mais quand même, un peu plus de temps n’aurait pas été de refus ! 

Ippo - La Loi du Ring 3 : Le combat contre le vétéran Také continue et maintenant qu’Ippo a compris la manière de fonctionner du challenger, il semble avoir repris le dessus. Il parvient à attaquer avec plus de confiance mais aussi à déstabiliser le trentenaire un peu plus souvent. Cependant, malgré les coups, ce dernier continue à se relever, encore et toujours. La seule pensée de son fils le regardant des tribunes lui permet de se relever après chaque coup monstrueux d’Ippo. Un seul problème se pose : combien de temps le corps de Také va bien pouvoir tenir ? Quelle abnégation de la part du challenger et Morikawa insiste encore et encore sur ce trait de caractère pour la simple et bonne raison que c’est la seule chose qui lui permet de faire « jeu égal » avec son protagoniste. Le champion lui est en tout point supérieur : force, vitesse, vison du ring… Také s’était très vite rendu compte qu’il ne faisait absolument pas le poids sans ses ruses et ce tome en remet une couche. Pour la suite, il va falloir attendre de voir si Miyata gagne son combat pour espérer le voir enfin affronter Ippo !

Je t’aime Suzuki 10 : La fête du lycée va peut-être permettre à Sayaka de retrouver une partie de ses souvenirs puisqu’elle tombe sur une photo d’elle et d’Hikaru à l’époque du collège. De son côté, Chihiro retrouve Shinobu et, comme d’habitude avec le jeune homme, l’ambiance est électrique. Nouveau tome et nouvelles aventures pour nos quatre amoureux dont les relations fluctuent au rythme de la vie lycéenne. Le tome 9 nous proposait un début d’histoire un peu plus mature et intéressant et Go Ikeyamada continue sur cette voie dans ce dixième opus. Rien de très particulier si ce n’est que Chihiro réalise qu’elle est toujours aussi accro à Shinobu et que le temps n’a rien pu faire pour éroder ses sentiments. Bref, Je t’aime Suzuki, c’est mignon, ça se lit bien et l’auteure semble avoir les idées pour se renouveler quand ça devient nécessaire. Les larmes coulent aussi un peu moins que pendant la période collège même si le côté « niais » est toujours là. Espérons que quelque chose soit fait pour que ça évolue à ce niveau là et ça sera parfait ! 

Les Kurokawa du mois de décembre 2014

Nyanpire - The Gothic World of Nyanpire 2 : La suite des aventures du chat vampire continue en couleur et dans une édition particulièrement choyée par Kurokawa (papier de grande qualité, couleurs éclatantes et grand format). La recette n’a pas changé le moins du monde comparé au précédent, ce qui fait que je n’arrive toujours pas à dire si on peut vraiment mettre ce titre dans toutes les mains (en particulier dans celles des plus jeunes). L’auteure joue énormément sur des sous-entendus particulièrement évocateurs (ou alors j’ai vraiment l’esprit méga-tordu, ce qui n’est pas impossible mais quand même)… Combiné avec le côté ultra-mignon, cette ambigüité n’est pas forcément des plus agréables. Chose intéressante tout de même : on apprend grâce au petit mot de yukiusa qu’elle est fan de whisky et ça, ça n’a pas de prix !

Pokémon Rubis et Saphir 1 : Après les fins consécutives des arcs Noir et Blanc et Rouge, Bleu et Jaune, les éditions Kurokawa continuent à nous proposer du manga estampillé Pokémon avec le début de l’arc Rubis et Saphir, profitant évidemment de la sortie des versions remake des jeux sur 3DS. Dans cette nouvelle histoire, on suit les histoires parallèles d’un garçon, Rubis, et d’une fille, Saphir. Le jeune garçon a grandi dans la région de Johto mais son père étant devenu champion d’arène à Hoenn, sa famille va déménager. Son rêve ? Gagner tous les concours pokémon. Normalement, si vous êtes fans du jeu ou de la saga, vous êtes en train de vous dire : « Nyé ? Mais qu’est-ce qu’il baragouine celui-là ?! C’est un héros de Pokémon, il veut pas gagner des concours de beauté en carton, il veut gagner les badges et battre la ligue ! ». Eh bien non, Rubis ne dresse pas ses monstres de poche pour les faire combattre mais pour les faire défiler, un peu à la manière de l’enseigne Victoria’s Secret qui élève ses mannequins pour qu’elles puissent parader chaque année en bikini et autres accoutrements ailés. Mais je m’égare, revenons à Rubis, dresseur qui refuse de salir la fourrure de ses pokémons. Ce dernier est loin d’être faible. On s’en rend compte très rapidement même s’il ne veut pas combattre, il sait utiliser parfaitement les capacités de ses pokémons pour se sortir des situations les plus difficiles. Que les fans ne s’inquiètent pas trop non plus, il y a bien un personnage qui veut devenir le meilleur dresseur (j’étends des « Ouffsss !! » dans la salle) enfin, plutôt la meilleure dresseuse puisqu’il s’agit de Saphir. Cette jeune fille va tout faire pour défier les champions d’arène et faire évoluer ses pokémons. Ses combats sont d’ailleurs plutôt sympathiques pour l’instant et le défi qu’elle lance à Rubis vient pimenter un peu l’histoire : les deux jeunes gens vont devoir réaliser leur rêve en 80 jours (ça vous rappelle pas un petit tour du monde ?). Avec ses 500 pages, ce premier volume de Pokémon Rubis et Saphir vous donnera de belles heures de lecture. De l’action, une intrigue   originale et, comme dans les autres parties du manga, une histoire qui avance plutôt vite, tout es fait pour que vous ne puissiez pas vous ennuyer. En tout cas, maintenant que Pokémon La Grande aventure semble bien lancé en France, on espère voir Or et Argent arriver rapidement par chez nous !

Pureblood Boyfriend 6 : On entame la deuxième (et dernière) moitié de la série avec ce sixième tome (sur dix donc) avec un événement non négligeable : Kana retrouve une partie de ses souvenirs et notamment ceux qu’elle a chez les Tsubakiin. On comprendra donc un peu mieux ses sentiments pour Aki mais aussi cette espèce d’obsession qu’elle montre pour le vampire… En général, qui dit souvenirs dit aussi avenir. Pour le coup, Aya Shouoto garde le schéma traditionnel puisqu’après avoir rappelé pourquoi Kana était raide d’Aki, elle met un point d’honneur à déterminer leur avenir. On comprend donc un peu mieux ce que l’auteur veut faire de ses personnages et surtout quelles épreuves elle entend leur faire passer avant de les laisser finalement roucouler tranquillement. Le côté shôjo prend donc le pas sur l’action et on pourra ainsi déplorer ce manque de combats alors qu’on nous avait pourtant promis des affrontements assez violents entre créatures de la nuit (en tout cas dans les premiers volumes). On a quand même bon espoir de les voir revenir, la question de la romance étant plus ou moins réglée, le tome 7 devrait nous le confirmer !