Mon été avec… Ki-oon.

/ Critique - écrit par OuRs256, le 17/09/2014

L’idée : Vous parler de ce que j’ai lu cet été de manière rapide et concise mais aussi de vous donner quelques guides pour vos lectures à venir tout en discernant coup de cœur et coup de gueule. Trois rubriques  (je les assume et vous pouvez dire que je n’ai absolument aucune créativité en termes de nomenclature): le très bon, le « mleh » et le très pas bon.

L’été, dans la croyance populaire, c’est avant tout une période de relaxation. Pour tous ceux qui fréquentent le milieu du manga, c’est surtout Japan Expo début juillet qui pompe un maximum d’énergie. Eh oui, même si vous avez déjà eu quelques articles sur Krinein,  c’est loin d’être fini et de nombreuses interviews devraient faire leurs apparitions dans les mois qui viennent. En attendant, il faut quand même un endroit pour parler des lectures d’été. Eh oui, même si votre serviteur s’est un peu baladé sur la Route 66 (à peine trois semaines, ne me jugez pas !), j’ai quand même pris le temps de lire ma petite dose de manga. Pour les séries terminées et courtes, vous aurez, comme d’habitude, le droit à une critique complète mais pour les tomes, j’ai pensé qu’il était plus intelligent (mais aussi économique, pratique) de faire un petit article spécial été par éditeur (ceux qui diront que c’est juste pour rattraper le retard faramineux accumulé pendant que je me la coulais douce sur les routes américaines sont de fieffés menteurs !!!).

 

Pendant l’été se sont terminés deux très bons titres chez Ki-oon, La Main droite de Lucifer et Green Blood. Même si ces deux titres auront le droit à une critique complète très bientôt, je tenais à en parler rapidement. Le premier a le droit à une fin plutôt classique, presque trop conventionnelle à mon goût mais qui fonctionne alors que le second tente un effet un peu différent avec un retournement de situation que l’on attendait pas forcément. Alors que le combat du docteur continue de manière plutôt paisible (dans une certaine mesure), la lutte des deux frères, elle, touche à sa fin dans un bain de sang pour le moins impressionnant. Deux titres, deux styles et surtout deux talents qui tirent leur révérence chez l’éditeur cet été.

Mon été avec… Ki-oon.
 Bon allez, on attaque tout de suite avec la première rubrique.

   

Le très bon. 

Ici, vous n’aurez que la crème de la crème ou du moins ce qui m’a bien fait vibrer et que j’estime nécessaire à votre vie de mangaphile. 

Mon été avec… Ki-oon.

Mon été avec… Ki-oon.

Depuis que je suis Cesare (bientôt deux ans maintenant), j’en viens à me demander si tous les événements dessinés par Fuyumi Soryo se sont vraiment réalisés ou non à chaque fois que je termine un volume. L’auteure possède un sens du détail que l’on ne retrouve que chez très peu de mangaka, que ce soit au niveau du décor ou même des actions des personnages (même leur « temps de parole » semble rythmé avec un volume de texte plus important pour les personnages au statut moindre ; Cesare ne parle pas énormément quand il apparaît, les pontes de l’Eglise non plus). On se rend compte qu’elle calcule absolument tout pour nous proposer une histoire à la limite du réalisme avec une documentation exhaustive qui est partagée avec le lecteur via les petits interludes de texte. Le seul bémol que certains trouveront à la série est son côté très lent, chose que j’ai du mal à concevoir pour un manga historique (qui, par définition, se doit de prendre son temps pour être apprécié). Par exemple, le volume 9 ne fait pas avancer l’histoire d’un iota puisque Soryo utilise ses personnages pour mieux expliquer les implications de la trahison de Naples dans leur Italie contemporaine. Dans le tome 10, on avance mais tout doucement puisque c’est la fin d’étude de Giovanni de Médicis qui occupe tout l’espace, de quoi « perdre » encore un peu de temps à observer l’Histoire en marche. S’il y a des personnages fictifs, elle se débrouille aussi parfaitement pour les inclure dans l’histoire sans trop qu’ils se remarquent. Eh oui, c’est aussi ça le talent d’un auteur, réussir à faire croire que ce qui n’a jamais existé est plus réel que jamais.   

 

Erased est une série que je n’attendais absolument pas (les autres titres de l’auteur ne m’ont jamais interpelé mais je vais peut-être me raviser et voir ce que ça donne) avec un coup de crayon atypique (du Yuji Iwahara en moins chargé) et c’est probablement l’une des raisons qui fait que je l’ai autant appréciée (raison pour laquelle je lui consacrerai un zoom de la semaine). On suit le quotidien de Satoru, un jeune homme qui cherche à percer dans le milieu du manga mais qui a un peu de mal et ce, malgré son côté observateur très poussé (aucun détail ne lui échappe). C’est d’ailleurs ce talent qui lui sert le plus dans la vie puisqu’il possède un pouvoir un peu particulier : lorsqu’un événement tragique se produit près de lui, il est renvoyé quelques minutes dans le passé et peut alors empêcher le destin de suivre son cours. Alors qu’on pensait qu’il ne pouvait remonter le temps que sur de courtes distances, il va faire un bon de plus de 18 ans dans le passé et se retrouver à une époque qu’il a déjà vécue, un temps où tout était « plus simple » pour lui. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus intéressé dans ce titre, voir l’adulte agir en enfant. Concrètement, il sait tout ce qui va se passer et possède encore son intelligence adulte (ce qui lui permet de ne pas faire d’action sans réfléchir). Ses personnages possèdent aussi un charme fou. Que ce soit Satoru qui continue à rougir aux commentaires de sa mère lorsqu’il est à nouveau enfant ou même la petite Kayo qui s’ouvre peu à peu sous l’influence du jeune garçon et de ses nouveaux amis. Cependant, l’auteur semble attaché au concept de fatalité et il semblerait que certaines choses soient inéluctables et ce, même avec un pouvoir surnaturel. En fait, avec ce titre, Kei Sanbe répond à la question que tout adulte s’est probablement posé à un moment ou à un autre « Qu’est-ce que j’aurais fait si j’avais eu un cerveau quand j’étais enfant ? » et il le fait avec un talent certain dans un manga qui serait définitivement gâché entre les mains d’un enfant. 

 

La tranche de vie a encore de beaux jours devant elle chez Ki-oon comme le montre la sortie du septième volume d’Amanchu!. On retrouve Pikari et Teko au début de l’automne, une période qui va leur permettre de tester leurs toutes nouvelles combinaisons sèches (si jamais elles plongeaient en combinaison mouillées avec les températures d’automne, elles seraient frigorifiées, en admettant qu’elles ressortent de l’eau). Alors que les deux coulent des jours heureux avec le club de plongées, Pikari va faire la connaissance de Kokoro, une petite fille qui ne semble pas insensible à l’attitude positive de la jeune plongeuse et qui va devenir sa « fan n°2 » (sachant que Teko est sa « fan n°1 »). L’auteur va donc créer une petite rivalité (ça reste très amical) entre les deux filles qui va venir casser un peu la routine installée dans les précédents volumes. En résumé, Kozue Kato nous offre une fois de plus un volume super agréable à lire et qui vous redonnera le sourire à coup sûr.

Makoto Raiku sonne la charge des herbivores tout en leur inculquant le désespoir dans les tomes 4 et 5 d’Animal Kingdom. Il y a effectivement de nombreux combats : contre les lions, contre les chevaux, contre les hyènes mais aussi contre un ennemi aussi étrange que puissant nommé Jû. Ce dernier possède le feu et va menacer la vie en communauté des animaux encore plus que l’attaque des lions… Dans le monde des animaux, la paix ne tient qu’à un fil et ce, même quand un petit groupe a été créé et que les aléas de l’hiver l’ont soudé (tiens, ça me rappelle quelque chose !). On se rend aussi compte que Taroza a beaucoup de mal à se lier d’amitié avec les autres humains qu’il rencontrent, ces derniers n’ayant pas la même ouverture d’esprit que lui. Malgré cela, il continue à avancer et surtout, à croire en un monde meilleur. Comme vous le voyez, l’optimisme a quand même une grande place dans le titre de Raiku alors que les animaux n’ont pas une vie facile. Entre le danger de mort imminente causé par les lions et les ravages d’une famine potentielle résultant d’une destruction des récoltes par le feu, ils ne sont pas gâtés ! Une phase un peu plus aventure semble se préparer puisque Taroza part à la recherche d’eau, de donner encore quelques tomes sympathiques à une série qui vaut le détour !

 

Dimension W fait partie de ces titres qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent. Que ce soit au niveau du graphisme d’une qualité rare dans un titre du même genre ou l’histoire qui se veut simple en apparence mais qui cache de nombreux sous-entendus, le talent de Yuji Iwahara explose une fois de plus dans les troisième et quatrième volumes des aventures de Kyoma. Ce dernier va d’ailleurs expérimenter un phénomène très particulier à Yasogami et montrer qu’il n’est pas n’importe qui (information qui avait déjà été sous-entendue). Il va gérer une crise avec un number (vous savez, ces coils au pouvoir démesuré) avec une maîtrise et une assurance qui ne pourraient pas être attribuées au premier venu. C’est d’ailleurs ce qui permet des scènes d’action assez spectaculaires avec des androïdes, des humains et mêmes quelques illusions qui n’ont pas à rougir de celles présentes dans les meilleurs shônen disponibles sur le marché. Non vraiment, il n’y a pas vraiment à hésiter, Dimension W est une excellente série et ce quatrième volume ne fait que le prouver une fois de plus.       

 

Les volumes de Lucika Lucika se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous en sommes déjà au cinquième et Yoshitoshi Abe se débrouille bien pour que les situations changent d’un volume à l’autre. Il varie même de plus en plus les lieux puisque la petite fille fait plusieurs voyages depuis quelques tomes (le métro, le supermarché, le voisinage, le monde de Dragon Quest… Bref, les exemples ne manquent pas ce qui fait qu’on se retrouve avec une histoire vraiment très complète avec de nombreux éléments à prendre en compte. Attention, même si Lucika Lucika est un manga destiné aux enfants, les adultes peuvent en profiter eux aussi. La petite fille se pose un grand nombre de questions existentielles et trouve à chaque fois des réponses aussi mignonnes que farfelues. Elle se demande par exemple ce que deviennent nos versions passées et finit par se dire qu’ils sont rangés dans une boite. Au fil des épisodes, on se rend compte qu’elle a du mal à se représenter le concept du temps, chose qui n’est pas forcément facile pour un adulte. Espièglerie, malice, humour, réflexion, il y a un peu de tout dans cette très bonne série du chara-designer de Lain… ne vous en privez pas ! 

   

Le « Mleh ».

Derrière ce nom un peu barbare se cache (vous l’aurez sûrement deviné) le moyen et tout ce qui ne m’a pas particulièrement titillé même si la lecture n’était pas mauvaise. 

Rien à signaler ici ! Bien joué Ki-oon !

   

Le très pas bon. 

Alors oui, je sais que le nom annonce quelque chose de très mauvais mais ce n’est évidemment pas à prendre au premier degré. Ce sont surtout les titres qui m’ont déçu et dont les tomes n’ont pas spécialement fait avancer l’intrigue.  

Mon été avec… Ki-oon.

Je me demande comment Afterschool Charisma a pu en arriver là. Après des tomes 8 et 9 qui ne faisaient pas beaucoup avancer l’histoire, on se retrouve avec un dixième opus qui nous permet d’entrevoir la fin mais sans vraiment y aller. L’académie St Kleio a décidé de riposter contre Hitler en envoyant Napoléon (j’imagine la tête du pauvre lecteur qui ne connaît pas la série et qui liraient ces lignes l’air incrédule) dans ce qui devrait être la dernière ligne droite de la série (elle est censée se terminer au mois de novembre au Japon). Les deux clones se livrent donc une bataille politique acharnée à coup de passages télé et autre instruments de communication (comme en témoigne la magnifique couverture du tome 10 soit dit en passant). Pour le reste, c’est toujours aussi plat. Kumiko Suekane était pourtant partie avec une base d’histoire excellente mais ce long passage flashback aurait pu être raccourci ou même évité. C’est vrai qu’il sert à comprendre les motivations de Khi et à nous en apprendre un peu plus sur le passé de l’académie mais le tout aurait pu être condensé en un volume. La série y aurait gagné en clarté (c’est très fouillis tout ça) mais aussi en dynamisme. En tant que lecteur, j’aimerais quand même voir le dénouement de cette lutte idéologique qui aura su me passionner au début et me laisser à demi-indifférent à la fin.  

 

Ce quinzième tome d’Übel Blatt est très particulier. Il est bon dans la mesure où l’histoire continue à avancer, c’est un fait. L’auteur semble indiquer que la quête de Koïnzell devrait bientôt toucher à sa fin et continue à développer plus son univers que son héros. En effet, après le premier chapitre, l’elf disparaît à nouveau avant de réapparaître vaguement à la fin du volume. C’est un peu ce qui m’a gêné avec cet opus. J’ai beaucoup de mal à imaginer une œuvre sans son héros alors qu’Etirouji Shiono s’amuse à l’envoyer le plus loin possible de l’action ! Bon après, son but n’est pas de s’impliquer dans la politique actuelle de sa zone mais quand même… Après, il faut avouer que ça reste graphiquement magnifique mais à tel point qu’on a juste envie d’en voir plus et très rapidement. Apparemment, on aurait même le droit à un deuxième tome cette année donc je dis « miam » !  

 

Ki-oon continue dans sa logique d’adaptation de jeux-vidéos en manga et nous propose le premier tome d’Assassin’s Creed Awakening. Pour ceux qui auraient déjà joué au jeu, vous serez en territoire connu, pas de craintes à avoir mais en ce qui concerne le novice, c’est un peu plus compliqué. Alors oui, en bon pédagogue, le titre rappelle la signification des principaux termes utilisés dans la saga mais un petit temps d’adaptation sera peut-être nécessaire. Une fois lancé, c’est de l’action à l’état pur. Les coups d’épées volent de partout et le sang coule à flots. Petit bémol cependant, le trait fait un peu fouillis parfois lorsqu’il y a beaucoup de monde à l’écr- oups, je veux dire, quand il y beaucoup de monde dans une case. Ce premier tome pose des bases solides pour la suite même si on sent que ce ne sera pas une série longue. Ses personnages principaux ne sont pas particulièrement attachants et ce premier tome reste très conventionnel. Amateurs de titres originaux, passez votre chemin, on reste dans un titre plutôt réservé aux fans.   

   

Les résumés éditeurs (par ordre d’apparition).

Il ne serait pas très logique de vous laisser partir sans les résumés éditeurs. Pas la peine de tout lire, il suffit de piocher dans ce qui vous intéresse !

 

Cesare 9 et 10 : Tout Pise est en effervescence : Giovanni de Médicis s’apprête à passer son grand oral, ultime étape qui le sépare de la fin de ses études et surtout de son accession au rang de cardinal… Mais sa réussite n’aura pas seulement des conséquences politiques. À la suggestion de Cesare, Angelo se prépare à partir pour Florence, où il est destiné à devenir le nouvel homme de confiance de Son Excellence. L’avenir des Borgia, des Médicis et de la papauté même repose désormais sur les épaules de Giovanni !

 

Erased 1 et 2 : Intriguée par ce qui semble être une tentative de kidnapping, la mère de Satoru commence à se poser des questions sur la série de meurtres qui a secoué Hokkaidô 18 ans plus tôt. Et si la justice ne tenait pas le vrai coupable ? Mais celui-ci l’a reconnue : avant qu’elle ait pu mener l’enquête, elle est assassinée à coups de poignard. Satoru, arrivé sur les lieux juste après le drame, se retrouve alors propulsé à l’époque de son enfance, quelques jours avant la disparition tragique d’une de ses camarades de classe ! Désormais convaincu que les meurtres sont liés, il va tout faire pour changer le cours des choses…

Amanchu 7 : À l’occasion d’une promenade sous-marine, Hikari fait la connaissance de Kokoro, une petite fille fascinée par l’océan… et surtout déterminée à devenir un véritable “homme de la mer” ! Ensemble, les deux plongeuses assistent aux combats épiques d’une mère poulpe et à l’éclosion des œufs. Mais après quelques mésaventures sur la plage et la fête du lycée, l’automne est déjà là ! Le temps est venu pour Futaba de passer un nouveau test…

 

Animal Kingdom 4 et 5 : Malgré leurs différences, Taroza et Capri parviennent à tisser des liens lorsque le jeune garçon vole au secours des lionceaux de la troupe, les sauvant d’une mort certaine. Empli d’un nouvel espoir, il se prend alors à rêver qu’un jour les carnivores aussi se rallieront à sa cause… Hélas, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille ! Jû, un autre enfant humain, fait irruption dans le village des ratons aux côtés d’une immense chienne sauvage. Horrifiés par cet intrus venu détruire tout ce qu’ils ont construit, Taroza et ses amis engagent le combat, mais leur adversaire dispose d’une arme redoutable : le feu !

 

Dimension W 4 : L’affaire Sakaki se complique : alors qu’un nouveau meurtre vient d’avoir lieu au manoir, Kyoma découvre que Yasogami abrite en réalité un number ! Et bien entendu, le précieux coil suscite les convoitises… Face à tous ces mystérieux assaillants, la police est dépassée et notre récupérateur ne sait plus où donner de la tête.

 

Lucika Lucika 5 : Après les machiavéliques signes plus, le lierre grimpant et le colosse Démonombril, ce sont trois nouveaux ennemis que Lucika va devoir affronter : les terribles Gings ! Blanches, à pois ou à rayures, ces redoutables créatures viennent coloniser nos maisons dès que les températures baissent… Eh oui, quand on est une petite chipie, même la vie de tous les jours peut devenir une grande aventure !

 

Übel Blatt 15 : Tandis que Spaz et Rosgner, qui se sont rangés du côté de Glenn, affrontent leur frère, Lebellond tente de s’enfuir à bord d’un dragon volant. Mais à deux doigts du salut, il se retrouve face au tueur de héros, encore couvert du sang de deux de ses compagnons de jadis… Le marquis, en pleine crise de démence, n’oppose pas la moindre résistance. La liste de Köinzell s’amenuise : désormais, plus que deux cibles à abattre ! Quel sera le prochain mouvement du semi-elfe ?

 

Assassin’s Creed Awakening 1 : 1715. Les Pirates règnent en maîtres sur les Caraïbes et viennent d’y fonder leur propre république où corruption, avarice et cruauté sont désormais monnaie courante. Capitaine sans foi ni loi engagé dans une quête perpétuelle de richesses, Edward Kenway écume sans relâche les mers. Considéré comme l’un des Pirates les plus redoutables de son temps, ce combattant féroce et aguerri va se retrouver malgré lui projeté au cœur du conflit millénaire qui oppose les Assassins aux Templiers…

 

La Main droite de Lucifer 6 : Peu après l’arrivée de Ryûsei à la clinique, une journaliste décide d’enquêter sur le mystérieux “docteur Lucifer”. Au cours de ses investigations, elle se retrouve mêlée à l’enlèvement du Dr Wiseman, un ancien collègue de Yû Katsumi qui a travaillé avec lui en Afrique ! Son intervention permet à la fiancée de Yû, qui le croyait mort, de le retrouver et de renouer le contact en s’installant au Japon… De son côté, Eriko reste obsédée par son passé sans parvenir à se rappeler le moindre souvenir de son ancienne vie. Mais celle-ci va brusquement refaire surface de la pire manière qui soit... L’épilogue poignant de La Main droite de Lucifer, un savant mélange d’action et de suspense ciselé au scalpel !

 

Green Blood 5 : Montana, juillet 1867. Les troupes de l’armée des États-Unis stationnées au fort C. F. Smith sont en mauvaise posture face aux assauts des Sioux. Le gang Crimson leur propose alors ses services… et a tôt fait d’anéantir les guerriers indiens à coups de mitrailleuse Gatling. Luke et Brad, qui poursuivent leur route, tombent par hasard sur un des rescapés du massacre, un Peau-Rouge nommé Black Horse, dont ils pansent les blessures avant de le ramener parmi les siens. Mal leur en prend : ils sont aussitôt faits prisonniers ! Mais ivre de vengeance, Black Horse s’associe aux deux frères pour faire tomber la tête d’Edward King…

Afterschool Charisma 10 : Shiro apprend avec stupeur que son original, le fondateur de St Kleio, n’est autre que le père de Kuroe ! Le garde du corps a dû intégrer l’académie à la mort de sa mère, alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. En conflit avec son géniteur, il s’est cependant lié peu à peu d’amitié avec un de ses clones, Kamiya… Mais ce dernier a fini par supprimer le fameux “Dr X” pour reprendre le flambeau à sa place ! Kuroe espère que maintenant qu’il connaît la vérité, Shiro acceptera son rôle et fera tout pour offrir un nouvel avenir aux clones. Hélas, le jeune garçon ne l’entend pas de cette oreille et refuse catégoriquement de s’en mêler ! Pourtant, une rencontre imprévue pourrait bien le faire changer d’avis…