3/10Kilari

/ Critique - écrit par juro, le 29/06/2010
Notre verdict : 3/10 - Popstar (Fiche technique)

Tags : kilari manga seiji tsukishima tome saison personnages

Un shôjo manga pour petites filles. C'est mignon tout plein mais c'est creux...

Kilari Tsukishima est une collégienne de 14 ans gourmande et insouciante jusqu'au jour où elle rencontre Seiji, célèbre chanteur appartenant au groupe Ships. Elle tombe follement amoureuse de lui et décide de devenir une grande artiste à son tour, afin de le séduire. Un long parcours débute pour elle, afin de devenir une star, qui l'amènera à vivre bien des aventures et des rencontres étonnantes. Mais Kilari peut compter sur l'appui de Na-san, son petit chat, doué en arts martiaux et en cuisine, pour la consoler des misères de l'arrogant Hiroto.

Kilari est un shôjo comme on n'en fait plus. Du MOE à foison, un scénario bancal pas très loin de Love Celeb et un ton tout kawaï que Hello Kitty ne renierait pas... Par conséquent, la cible visée est le très jeune public féminin qui pourra voir en Kilari une Hannah Montana délirante et hors norme. Tout n'est pas foncièrement mauvais dans ce manga, le personnage central attire toutes les attentions par ces frasques mais à force de répéter un schéma éculé sur un rythme hystérique, le lecteur se retrouve épuisé au bout d'un demi-volume. Ce ne sont pas les deux personnages masculins de Ships qui relèvent le niveau. La relation amoureuse allant et venant de Kilari avec Seiji le gentil et fade chanteur et Hiroto le méchant amoureux caché de l'héroïne tourne au ridicule.

A lire le shôjo, on retrouve des ficelles similaires à une autre parution de Glénat : Gals. Des personnages avec un menton pointu et de grands yeux expressifs. Cela est souvent surchargé en terme de remplissage par de nombreux effets (fleurs, fonds inutiles...). Le manga s'attache tout particulièrement à développer le look ce Kilari. Mais c'est fort peu...

Succès prévisible au Japon, le manga a suivi la filière habituelle des productions à succès : animation, produits dérivés en tout genre, jeu vidéo et autres. Mais ce succès marketing ne trouve pas réellement de qualité scénaristique et graphique. L'ensemble reste faiblard et globalement assez inintéressant...