Les Kazé du mois de novembre 2013
Manga / Critique - écrit par OuRs256, le 09/01/2014Tags : manga kaze novembre mois tome animation japon
De nombreuses lectures Kazé ce mois-ci avec quelques titres bien sentis et d'autres dont votre serviteur ne peut plus vraiment se passer !
Beelzebub 16 - ****
Ryûhei Tamura expédie rapidement le combat contre Jabberwock pour revenir à ce qu'il sait faire de mieux : de l'humour et du délire. Loin d'être mauvais, le combat reste assez rapide et en tant que fan du "Beelzebub drôle", j'avoue que ça m'a fait plaisir de passer à autre chose. Je le dis depuis le début mais l'auteur n'est pas vraiment bon pour les passages trop sérieux (du shônen de baston classique, il y en a à la pelle...). Son atout principal, c'est l'humour. Il s'en sert d'ailleurs avec brio dans un arc court à mi-chemin entre la tranche de vie et la comédie romantique. En effet, le passage à une Hilda toute gentille (ses souvenirs ont été effacés) et épouse modèle amène des situations pour le moins cocasse entre elle et Oga. L'auteur joue avec son lecteur (qui connaît très bien le vrai caractère de la demoiselle) pour nous livrer un excellent volume, plein de gros délires. Pour ma part, j'en redemande !
Blue Exorcist 11 - ***
Après un arc riche en rebondissements et qui nous a tenu en haleine pendant de longs mois, Blue Exorcist revient avec un arc un peu plus tranquille mais qui fait très "plat". Tout semble un peu trop normal, trop classique et même les excentricités de Méphisto ne réussissent pas à sauver une intrigue qui donne une impression de déjà-vu pas super folichonne. Les sept mystères/secrets/trucs bizarres (appelez ça comme vous voulez) d'une école, on en a tellement lu que ça en devient presque indigeste (de mémoire et chez Kazé, enigma et Rinne pour ne citer que ceux là). Bon après, ça reste lisible et graphiquement très beau mais le manque d'envergure de ce tome nous fait regretter l'arc précédent...
Dr DMAT 1 - ****
Les séries médicales ne sont pas légions en France et depuis la fin de Team Medical Dragon, le lecteur n'a plus grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est une énième relecture de Say Hello to Black Jack de Shuho Satô (on ne s'en lasse pas !) et La Main droite de Lucifer (qui comporte plus d'action que de médecine). C'est donc avec un oeil curieux que je me suis lancé dans la lecture du premier volume de Dr DMAT qui est arrivé dans un kit presse plutôt sympa (une sorte de trousse d'urgence). L'histoire veut s'ancrer au maximum dans la réalité grâce à des dialogues cohérents et pas mal d'explications disséminées dans le volume même si l'auteur nous rappelle que nous sommes dans un manga avec des répliques bien senties des héros de l'équipe DMAT. Avec sa mise en scène prenante et son dessin généralement bien maîtrisé, ce premier tome de Dr DMAT nous donne envie d'en lire un peu plus. La suite... en janvier !
Kids on the Slope 4 - ****
Alors que Kaoru part trouver sa mère à Tokyo, il se voit très rapidement rejoint par Sen. Le voyage du jeune garçon se transforme en petit parcours initiatique alors que le jeune homme en apprend un peu plus sur ses problèmes de famille. Yuki Kodama ne fait pas de détours, la rencontre mère/fils est direct et simple : tous deux discutent autour d'une table et cherchent à comprendre la réaction de l'autre. L'auteur profite aussi de ce quatrième tome pour introduire un nouveau personnage : Matsuoka. Alors, on aime ou on aime pas (chez moi, bof bof) mais il a le mérite de faire avancer un peu les relations entre les personnages principaux et ça... ça n'a pas de prix !
La Fleur millénaire 3 - ***
Alors que l'on croyait être aux premières loges d'une évolution de la relation entre Hakusei et Aki, l'auteur décide de jouer les trouble-fête et de focaliser son troisième volume sur Suitetsu avec un petit flashback que l'on attendait pas forcément. On comprend son importance vers la fin puisque les intentions et motivations de cet homme n'ont plus de secrets pour le lecteur. La vraie question que l'on se pose est "Pourquoi maintenant?". Il aurait peut-être été plus judicieux de placer cette partie un peu avant la déclaration d'Hakusei... Izumi Kaneyoshi rempile donc pour un troisième tome un peu moins porteur que les deux précédents. Il n'empêche qu'en termes de shôjo, La Fleur millénaire reste l'une des séries les plus agréables à suivre (et pas seulement par les filles !).
Les Mystérieuses cités d'or 2 - ***
Dans ce deuxième tome des aventures d'Esteban, l'enfant du soleil, l'odieux Pizarro montre ses qualités de "boss final". Un peu comme Ganon dans The Legend of Zelda, il va jeter son dévolu sur une jeune fille dont il veut se servir pour obtenir plus de "pouvoir" (ici, un pouvoir économique et pas de la force brute). Alors qu'il tenteront de lui échapper, Esteban et Zia vont faire connaissance avec... le Grand Condor (Après avoir lu ça, une célèbre chanson doit être en train de vous ronger l'esprit, héhé !). Certains reprocheront à cette adaptation une certaine statique et il vrai que c'est assez difficile de rendre certaines prouesses de l'animation (j'en parle quasiment à chaque fois quand je critique un anime comics) mais au final, on s'en moque. Dans cette adaptation, l'auteur a un style bien particulier et insuffle le mouvement grâce à d'autres qualités et un trait bien maîtrisé et que l'on sent travaillé. Bref, on attend le volume suivant !
Rainbow 3 - ****
La libération d'Anchan approche mais Ishihara ne le voit pas d'un très bon oeil. Avec le docteur Sasaki, il va tenter de déstabiliser le jeune homme pour qu'il commette une infraction avant sa libération. C'était sans compter sur les amitiés fortes qu'il a liées avec ses camarades de celles qui feront tout pour empêcher Ishihara d'arriver à ses fins. Dans ce troisième tome, c'est avant tout la solidarité du groupe de prisonniers qui est mise en avant. Plus que leur propre liberté, ils craignent tous pour la vie d'Anchan et vont tout faire pour le tirer des griffes du maton verreux. Abe met en première ligne le sens du sacrifice dans un environnement où tout pousserait à l'égoïsme. Rainbow est un seinen toujours aussi bien mené et avec un suspense qui tiendra le lecteur en haleine du début à la fin.
Rock Lee 4 - ***
Rock Lee - Les Péripéties d'un ninja en herbe continue son petit bonhomme de chemin en proposant des chapitres toujours aussi drôles et dont l'humour fait mouche à chaque fois (c'est à croire que j'ai gardé mes yeux d'enfant !). Les personnages dessinés en SD réussissent néanmoins à livrer de beaux combats et ce tome en est la preuve formelle. Alors qu'ils tentent de faire réagir les membres de la Team Sasuke, les disciples de Gaï (Lee le premier) vont devoir redoubler d'efforts pour ne pas se faire éclater. Les plus jeunes adoreront, les plus âgés seront tiraillés entre leur envie de lire un truc plus sérieux et l'humour absurde de la série. Pour se reposer l'esprit après une journée de boulot... J'approuve !
SKET Dance 6 - ****
L'auteur de SKET Dance est définitivement un taré. Il continue à varier les styles et les missions en nous proposant pas moins de 3 styles différents : space opera, détective et musique ! Vous retrouverez donc Bossun et ses camarades dans de nombreux chapitres indépendants mais aussi dans une histoire un peu plus longue (3/4 chapitres) pour un festival musical complètement à l'ouest. Après un cinquième volume au ton un peu lourd (le passé de Switch), l'auteur revient à ce qui faisait le charme de la série : du délire pur et dur comme c'est pas permis. J'ai hâte de voir ce que le septième tome nous réserve !
SKET Dance 7 - *****
Un tome de plus et encore un excellent moment passé en compagnie des membres du Sket. On le doit principalement au talent de l'auteur et à sa capacité à faire d'une situation toute simple un trip totalement barré ! On commence le volume tranquillement avec un petit jeu de société avant de passer à un petit guide du mangaka version Romane (qui contient une bien jolie référence à Jojo, *bave* Jojo *bave*) et de finir avec une longue histoire (sept chapitres si on compte le prologue) sur le passé d'Onihime. Un peu comme c'était le cas avec celui de Switch, l'auteur prend un ton un peu plus sérieux mais ne délaisse pas pourtant l'humour qui plaît tant aux fans de la série en disséminant gags et références un peu partout.