Les Glénat du mois d'avril 2014

/ Critique - écrit par OuRs256, le 21/05/2014

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Le mois d'avril est plutôt réussi chez Glénat avec un excellent volume de One Piece et du seinen à n'en plus savoir qu'en faire. Cerise sur le gâteau : Dream Team 15.

Les Glénat du mois d'avril 2014
L’Attaque des cyborgs (Dragon Ball Z Film 7)
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Le docteur Gero n’a pas fini de faire parler de lui, même mort… C’est son ordinateur va reprendre le flambeau et perpétuer sa haine de Goku en créant trois nouveaux cyborgs. La chasse est ouverte ! Autant le dire tout de suite, ce n’est pas le meilleur des films estampillés Dragon Ball Z. Les personnages sont carrément à la ramasse, que ce soit les ennemis (qui ont le charisme d’une huitre) ou les guerriers Z qui préfèrent continuer à ramer plutôt que de se transformer en super guerrier et d’en finir rapidement (chose qu’ils devraient pouvoir faire rapidement). On se demande aussi pourquoi Gohan est encore en mode « gamin » alors que le tout est censé se passer après la création de C-17 et C-18 (puisqu’on voit C-17 tuer le docteur Gero). Avec un combat long et peu engageant, une chose est sûre, ce n’est pas le film dont on se souviendra le plus. 

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
Dragon Ball 30
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C’est l’heure du tournoi pour tous nos héros et ils vont découvrir deux êtres singuliers parmi les participants : Kaïo Shin et Kibito. Alors que ces derniers passent incognito au début (chose assez folle sachant que Goku passe son temps avec Kaïo qui possède les mêmes vêtements que Kaïo Shin…), ils vont rapidement révéler la raison de leur présence et par la même occasion l’origine du nouveau danger qui menace la Terre. Manque de pot pour lui, c’est Gohan  qui aura le droit à sa petite humiliation puisqu’il va servir de leurre et va se faire sucrer toute son énergie (qui sera restaurée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire…). Toriyama ne change pas une recette qui fonctionne bien. Il introduit tranquillement les nouveaux ennemis qui mèneront nos héros à un nouvel entraînement mais aussi à un nouveau niveau de puissance. Ce qu’il fait bien, c’est de développer une mythologie très riche qui vient étoffer une fois de plus l’univers de sa série. Avec un dessin qui peut paraître simple mais qui est toujours aussi efficace, Dragon Ball n’a jamais autant été un must-have que dans cette édition perfect. Avis aux amateurs… !

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
Dream Team 15 :
Les efforts de Sora et ses potes devraient enfin être récompensés puisqu’ils vont enfin avoir l’occasion de prouver leur valeur en affrontant le lycée Taiei devant tous (?) leurs professeurs. En fait, seuls les plus curieux feront le déplacement pour voir jouer ceux qu’ils considèrent comme des voyous irrécupérables. Dommage pour les absents, ils risquent de manquer un match d’exception. Après l’entraînement, place au duel. Avec un adversaire dur à jouer, l’équipe de basket de Kuzuryu n’a pas choisi la facilité, ils ont voulu marquer leur ambition et leur volonté d’aller le plus loin possible en faisant table rase du passé. L’auteur souhaite justement montrer le renouveau des joueurs avec Yasu. Personnage totalement insignifiant au départ, ce dernier réussit maintenant à marquer des trois points et s’avère être un membre clé de son équipe… qui l’aurait cru il y a quelques tomes de cela ? Pour savoir si l’ancienne déchèterie réussira à gagner son pari et faire chavirer le coeur de ses professeurs, il faudra attendre le volume seize… ou peut-être même le 17 !

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
GITS Stand Alone Complexe 4
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Après le super tank, l’incident diplomatique et le héros libérateur d’un pays dealer de drogue, GITS SAC nous entraîne dans une enquête sur un investisseur. Ceux qui, comme moi, ont vu la série, s’attendaient probablement à lire l’épisode sur le Rieur mais malheureusement, Yu Kinutani a visiblement choisi de ne pas adapter les épisodes « fil rouge » de la série, au plus grand dam des fans. Bon après, le travail effectué reste toujours d’excellente qualité et on se trouve en présence d’un très bon seinen, intéressant et bien dessiné. Cependant, quitte à adapter la série, c’est dommage de ne pas avoir mis en cases l’un des « méchants » les plus charismatiques de l’animation japonaise. Concernant l’histoire de ce quatrième volume, c’est une histoire de vengeance qui permettra poursuites et scènes d’actions qui feront intervenir androïdes et humains comme vous ne pourrez en voir que dans Ghost in the Shell. Avec son format perfect et ses intrigues fouillées, GITS SAC reste une valeur sûre du seinen (et je suis sûr que je ne me mouille pas trop en disant ça !). 

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
One Piece 70
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L’alliance de Luffy et de Law a permis aux pirates de mettre un sacré boxon sur Punk Hazard, à tel point que le fameux « Joker » est sorti de son trou. Alors que Chapeau de paille est sur le point de capturer César, ce dernier (qui n’est autre que Doflamingo) envoie deux de ses pirates pour contrecarrer le plan mis en place par le « docteur ». Il se rendra pourtant compte qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et se rendra sur place lui-même. Seul problème, arrivera-t-il à temps ? Vous l’aurez compris, ce soixante-dixième volume de One Piece est un peu une course contre la montre pour nos héros qui doivent agir rapidement s’ils veulent que leur plan soit un succès. Doflamingo aussi commence à avoir peur dans la mesure où rien ni personne ne peut remplacer César dans le système qu’il a mis en place. Les intrigues se complexifient dans la série d’Eiichiro Oda et il faut avouer qu’on sent vraiment sa volonté de toucher le public qui a commencé à lire sa série il y a plus de quinze ans. Dans cette optique, il aborde des thèmes un peu plus adultes (ici le monde de la mafia et les échanges underground) mais en gardant un ton toujours fidèle à l’esprit de sa série : entre humour et sérieux (avec des cases spécialement faites pour les personnages « poseurs » - qui prennent des poses en sortant des répliques ultra-classes). 

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
Vertical 4
:
Les aventures de Sanpo dans la montagne continuent et cette absence de sauvetages un peu plus long dont je parlais précédemment vient d’être comblée puisque ce n’est pas moins de trois chapitres qui sont consacrés à la même histoire. Alors qu’on avait vraiment l’impression que ce qui intéressait l’auteur était le résultat (mort/vif) et non pas le chemin parcouru, ce dernier nous prend de court et propose une histoire qui s’intéresse, justement au chemin de Sanpo. Le tout s’avère bien plus agréable à lire puisque les nombreuses ellipses utilisées jusqu’ici ne sont plus nécessaires. On peut apprécier l’histoire dans son intégralité et voir le déroulement des choses petit à petit. Certains diront que l’imagination à un moindre rôle et ils n’ont pas totalement tort. Il y a de nombreuses choses que l’on a plus besoin d’imaginer mais il en reste quand même : la façon dont la victime est arrivée là, ce que la famille va devenir… Bref, ce quatrième volume de Vertical est, selon moi, bien meilleur que les précédents grâce à sa construction qui se focalise sur le cheminement et non plus sur le seul résultat !

 

Les Glénat du mois d'avril 2014
Woodstock 6
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Après un concert assez dingue entaché par quelques erreurs au départ, les résultats ne se font pas attendre pour Charlie qui récupère la meilleure note du public, complètement transporté pendant le live mais pas ceux des jurés, ce qui ne leur permet pas de s’assurer la première place (bon après, on s’en doutait, la série et le groupe commencent à peine !). Leur performance a cependant attiré l’oeil d’un autre groupe qui leur propose une petite tournée pour continuer à se faire connaître ; serait-ce un tournant dans l’histoire de Charlie ? Le groupe de Gaku a le vent en poupe, en particulier au niveau du public qui l’apprécie de plus en plus. Avec Psy comme « guide », les membres peuvent évoluer rapidement et intelligent puisque ce dernier cible leurs problèmes avec une précision étonnante. L’intrigue continue doucement, parsemée de scènes de concerts live intenses alors que Charlie ne semble pas encore connaître de crise particulière. On s’éloigne donc pas mal de Beck qui misait surtout sur les galères du groupe puisqu’ici, ce sont les succès qui sont mis en avant. Méthodes différentes mais le plaisir de  lecture reste intact, on en redemande !