Mon été avec… Sakka (Casterman).

/ Critique - écrit par OuRs256, le 10/09/2014

L’idée : Vous parler de ce que j’ai lu cet été de manière rapide et concise mais aussi de vous donner quelques guides pour vos lectures à venir tout en discernant coup de cœur et coup de gueule. Trois rubriques (je les assume et vous pouvez dire que je n’ai absolument aucune créativité en termes de nomenclature): le très bon, le « mleh » et le très pas bon.

L’été, dans la croyance populaire, c’est avant tout une période de relaxation. Pour tous ceux qui fréquentent le milieu du manga, c’est surtout Japan Expo début juillet qui pompe un maximum d’énergie. Eh oui, même si vous avez déjà eu quelques articles sur Krinein,  c’est loin d’être fini et de nombreuses interviews devraient faire leurs apparitions dans les mois qui viennent. En attendant, il faut quand même un endroit pour parler des lectures d’été. Eh oui, même si votre serviteur s’est un peu baladé sur la Route 66 (à peine trois semaines, ne me jugez pas !), j’ai quand même pris le temps de lire ma petite dose de manga. Pour les séries terminées et courtes, vous aurez, comme d’habitude, le droit à une critique complète mais pour les tomes, j’ai pensé qu’il était plus intelligent (mais aussi économique, pratique) de faire un petit article spécial été par éditeur (ceux qui diront que c’est juste pour rattraper le retard faramineux accumulé pendant que je me la coulais douce sur les routes américaines sont de fieffés menteurs !!!). Bon allez, on attaque tout de suite avec la première rubrique.

   

Le très bon.

Ici, vous n’aurez que la crème de la crème ou du moins ce qui m’a bien fait vibrer et que j’estime nécessaire à votre vie de mangaphile.

Mon été avec… Sakka (Casterman).

Les 400 pages qui constituent ce deuxième volume grand format de Thermae Romae font plus que plaisir. Mari Yamazaki continue tranquillement à faire évoluer Lucius en le faisant "plonger" de plus en plus dans notre époque et tout ce qu'il ramène lui fait une petite réputation. Il continue à adapter le savoir des japonais et il en vient même à taper dans l'œil de l'Empereur, c'est pas rien ! D'ailleurs, on a un peu l'impression qu'il fait de la figuration cet Hadrien et on aurait peut-être aimé le voir un peu plus développé même s’il semble que Mari Yamazaki lui préfère un autre personnage. En effet, Lucius a enfin quelqu'un à qui parler dans le monde moderne ! Ce tout petit ajout dans le scénario amène un changement juste énorme puisque Lucius peut enfin comprendre les nombreuses nouveautés technologiques liées à notre époque et croyez-moi, ça vaut le détour ! Le pauvre Lucius ne comprend pas du tout ce qui lui arrive et attendez-vous à voir de nombreuses positions fœtales de ce citoyen romain complètement bouleversé par ce qu'il voit. La jeune japonaise apporte un vrai plus à l'histoire et permet à Lucius de s'exprimer enfin à notre époque. Les sentiments amoureux de cette dernière seront probablement au centre de la suite de l'histoire et d'ici à ce qu'elle se rende compte qu'il n'est pas italien mais bel et bien romain, celui qu'elle attend depuis qu'elle est toute petite, on va encore pouvoir profiter de cette naïveté dont font preuve les deux personnages. Avec cette nouvelle édition, Casterman fait mouche, sans aucun doute !

   

Le « Mleh ».

Derrière ce nom un peu barbare se cache (vous l’aurez sûrement deviné) le moyen et tout ce qui ne m’a pas particulièrement titillé même si la lecture n’était pas mauvaise.

Mon été avec… Sakka (Casterman).

Casterman continue à suivre de près Sakae Esuno et nous sort le quatrième volume de Big Order. Plus je lis cette série, plus j’ai l’impression de lire un Jojo bis. En tant que fan, ce n’est pas vraiment un mal mais la présentation des pouvoirs et la façon de les utiliser me font vraiment penser au titre d’Araki. Les stands ont été remplacés par des avatars, représentations de la force de l’order (qui vient remplacer le manieur de stand). De même, connaître le pouvoir d’un order donne un avantage certain pendant l’affrontement. Non, vous ne le voyez toujours pas ? Bon ben, c’est pas grave. En tout cas, dans ce tome quatre, Eiji a encore du pain sur la planche puisque même si Kamimusubi n’est pas une ennemie, celle-ci décide ne pas coopérer bien gentiment avec son groupe. La tâche se complique encore avec la venue d’un order du Bureau de Sûreté Publique qui ne souhaite pas laisser la jeune femme en vie. Manque de chance pour notre jeune héros, la révélation du nom du chef ennemi va remettre en cause tout ce qu’il croyait acquis jusqu’à aujourd’hui. Esuno redistribue les cartes et continue à brouiller les pistes pour ses lecteurs. Un postulat de départ que l’on croyait assez vient se complexifier avec les tomes pour tenter de satisfaire les plus exigeants d’entre nous.

   

Le très pas bon.

Alors oui, je sais que le nom annonce quelque chose de très mauvais mais ce n’est évidemment pas à prendre au premier degré. Ce sont surtout les titres qui m’ont déçu et dont les tomes n’ont pas spécialement fait avancer l’intrigue. 

 

Rien du tout ! Peu de titres mais tous étaient de qualité !

   

Les résumés éditeurs (par ordre d’apparition).

Il ne serait pas très logique de vous laisser partir sans les résumés éditeurs. Pas la peine de tout lire, il suffit de piocher dans ce qui vous intéresse !

 

Thermae Romae deluxe II : L’aventure spatio-temporelle continue pour notre cher architecte Lucius. Pris au piège par des sénateurs véreux, il retourne la situation à son avantage avec brio grâce à sa foi en la grandeur des Thermes ! Reconnu maintenant comme le nouvel architecte de l’Empire, les commandes affluent de tous côtés et c’est une nouvelle fois dans le Japon contemporain qu’il puise son inspiration et innove en construisant ici une ville thermale, là une baignoire individuelle en bois et là-bas des bains totalement divins !

 

Big Order 4 : Eiji est bien décidé à sauver sa soeur, aussi s'est-il mis en route pour la caverne d’Inome à Izumo à la recherche de Kamimusubi. C’est le début pour lui d'une lutte acharnée contre les Orders du bureau de sûreté publique dirigés par Hatori ! Mais le plus grand choc est peut-être pout lui la déclaration d’amour que lui fait Iyo ! La situation se fait de plus en plus menaçante dans le chapitre d’Izumo alors qu’Hiiragi révèle les secrets de la grande destruction !