7.5/10Dream Team T.6

/ Critique - écrit par OuRs256, le 22/06/2012
Notre verdict : 7.5/10 - Paire de Basket (Fiche technique)

Tags : tome dream team hinata sora takeshi manga

Dream Team T.6
Sora, totalement concentré

Le stage d'entraînement intensif du lycée Kuzuryu se termine par un amical contre le lycée Kitasumiyoshi. Ce match a été obtenu grâce à Nao dont Taro, joueur vedette de cette équipe, est secrètement amoureux. Au début du match, les adversaires de la déchèterie ne les prennent pas au sérieux et ne prennent même pas la peine de mettre leurs vrais maillots. Bon après, il faut dire que Kuzuryu n'en a pas encore... Mais quand même, ils les sous-estiment complètement. Pourtant, après quelques minutes de jeu, Kitasumiyoshi se rend compte que son adversaire n'est pas une équipe de rigolos et se décide à passer aux choses sérieuses. Pourtant, Kuzuryu résiste ! Il faut croire que l'entrainement draconien de Nao a porté ses fruits puisque nos ex-déchets tiennent le coup et même mieux... ils mènent au score pendant de longues minutes ! Enfin... jusqu'à ce que Sora soit forcé à sortir, épuisé. Les choses se compliquent pour notre équipe d'ex-bras cassés !

Dans ce sixième tome de Dream Team, l'entrainement est terminé et laisse place à un match qui nous montre tous les effets de ce dernier. L'équipe est plus soudée, plus forte mais souffre toujours de nombreux points faibles, surtout au niveau défensif. Le personnage de Taro est plutôt sympathique et derrière la première impression qu'on a de lui, celle d'un "lourdeau", il se révèle assez charismatique et presque sympathique.

Le prochain tome mettra un point final au match d'entrainement et nos héros comprendront tout ce qu'ils ont à gagner en jouant ensemble plutôt qu'en se mettant des bâtons dans les roues. Que ce soit Momo, Sora ou même Tobi, tous ont beaucoup appris du stage et sauront utiliser toutes ces ressources dans les éliminatoires à venir.

Je dois avouer que Dream Team est devenu rapidement l'un de mes manga sportifs favoris. D'une part grâce à son graphisme très particulier mais aussi grâce à ses personnages vraiment très attachants. L'auteur parvient toujours, via son trait un peu crayonné à capturer parfaitement les sensations des joueurs dans le feu de l'action, ce qui donne à la série un côté réaliste d'une intensité rare. Complètement à l'opposé d'Eyeshield 21, Glénat a su bien rebondir pour remplacer son shônen sportif phare et on ne peut que les féliciter une fois de plus de cet excellent choix.