4/10Dive in the Vampire Bund T.1

/ Critique - écrit par OuRs256, le 05/09/2012
Notre verdict : 4/10 - Plongée en enfer (pour le lecteur) (Fiche technique)

Tags : bund vampire tamaki dance manga nozomu jeux

Dive in the Vampire Bund T.1
Sobre mais efficace ?Akira et Masaki sont recherchés pour meurtre et complicité de meurtre. Afin d’éviter la prison, ils se réfugient dans le Vampire Bund où les autorités humaines n’ont pas le pouvoir de pénétrer. Mais les choses ne se passent pas comme prévu : deux morsures plus tard, les voilà bien intégrés à la communauté vampire et embarqués dans une organisation criminelle. Première journée dans le Bund mouvementée pour nos deux héros !

Avant de lire Dive in the Vampire Bund, j'ai lu quelques chapitres de la série originale, Dance in the Vampire Bund et je dois avouer que je m'attendais à mieux, beaucoup mieux de la part de Dive. Commençons par le commencement : le dessin. Rien à redire à ce niveau là, la qualité graphique est là, il n'est pas vraiment possible de faire un quelconque commentaire négatif, c'est plutôt joli et très lisible lors des affrontements et des courses poursuites. Là où le bât blesse, c'est au niveau du scénario et des personnages. L'histoire est complètement rushée et, alors qu'on s'attendait à une poursuite acharnée et contre la montre, on se retrouve avec une sorte d'ersatz ennuyeux où les événements arrivent les uns à la suite des autres sans aucun lien logique. Les personnages sont super caricaturaux et peu intéressants. Que ce soit le faux méchant Masaki qui est en fait un gros peureux sans aucun substance ou même Akira, le "vrai" héros qui se sacrifie pour la belle donzelle, c'est du vu, revu, re-revu... Aucune originalité nulle part.

On sort déçu de la lecture de ce spin-off qui ne fait vraiment pas honneur à la série originale. Personnages fades, histoire sans-intérêt, on se demande bien ce qui a pu motiver l'auteur à le dessiner et aussi Tonkam à le sortir (même si on se doute quand même que l'éditeur l'a fait pour une raison de cohérence éditoriale). Plutôt que de faire deux volumes, l'auteur aurait peut-être dû s'arrêter là...