La Corde d'Or
Manga / Critique - écrit par juro, le 09/12/2009 (Un shôjo musical mais un shôjo avant tout qui ne se montre pas bien méchant et tout juste divertissant.
Kahoko Hino est étudiante à l'académie Seiso et mène une vie ordinaire. Il y a deux branches dans son école, celle pour l'enseignement normal et l'autre pour les études musicales, Kahoko se trouve dans la branche des études normales et n'a jamais joué d'aucun instrument.
Un jour, Lili, l'espiègle fée de la musique qui a béni le fondateur de son école, tombe sur Kahoko en retard à ses cours. Ravie qu'elle soit capable de la voir, Lili lui offre un violon magique et lui permet ainsi d'accéder au concours de musique annuel de l'école auquel de nombreux beaux et talentueux étudiants rêvent de participer...
La Corde d'OrRien à voir avec la fraîcheur dégagé par Nodame Cantabile, cette Corde d'Or se montre beaucoup plus conventionnelle en se présentant sous la forme d'un shôjo rempli de bishônens et d'un léger côté fantastico-comique. Pour une adaptation manga d'un jeu vidéo inconnu en France, nous avons droit à un scénario respectant une linéarité claire et précise. Yuki Kure ne provoque pas de remous sans pour autant se laisser aller à présenter n'importe quoi, elle offre un titre lisible même si fortement prévisible, avec tout juste l'intérêt suffisant pour inciter à lire la suite. Le rythme lambine entre découverte des personnages secondaires peu passionnante et de l'intrigue principale vaporeuse... sur un vague fond d'ambiance musical. Néanmoins, l'histoire n'annonce pas d'atteindre des sommets en la matière et que le premier volume reflète assez bien la créativité de la mangaka.
La Corde d'Or présente un graphisme shôjo typique avec un chara design stéréotypé mais possède tout de même un certain charme du fait de son découpage appuyant une bonne mise en scène des événements. Yuki Kure se base là-dessus pour essayer de donner de l'allant à son titre aux instants clés.
Sans se montrer excellent ou mauvais, La Corde d'Or ne laisse pas un souvenir impérissable. On se laisse à y jeter un coup d'œil, découvrir l'histoire, sans accrocher véritablement. 12Bis enrichit sa collection en shôjo mais on demande à découvrir encore mieux !