8/10Coq de Combat T.21

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 29/07/2012
Notre verdict : 8/10 - Le grand tournoi ! (Fiche technique)

Tags : combat coq manga delcourt ryo tanaka akio

Coq de Combat continue avec le tome 21 et après un vingtième opus qui manquait de profondeur, on attend Ryo au tournant. Ce coup-ci, ça a l’air de partir plus fort puisque Ryo a constaté sa propre faiblesse.


Coq de Combat T.21
Dans ce tome, notre héros sait sa faiblesse. Il toise son ennemi de toujours qui semble encore pire que lui et Ryo décide de bouger. Il faut dire que la correction qu’il a reçu a été enrichissante puisque son adversaire lui a commenté tout ce qui n’allait pas. C’est plutôt sympa. Ryo entame donc un retour aux source en s’isolant pour pratiquer son karaté. Au terme d’un entraînement draconien, il va revenir sur les rings mais les choses ont changé. Maintenant, c’est le MMA et Ryo va mobiliser tout ce qu’il sait pour contenir les assauts de ses nouveaux ennemis. Il n’y a pas à dire, c’est comme ça qu’on aime retrouver Ryo. En plein entraînement, en pleine recherche sur l’efficacité. Il est toujours borderline mais n’est pas mauvais quand il s’agit de survivre à un combat. Ainsi, nous sommes dans un volume classique où Ryo cherche à se faire une place au soleil. Naturellement, avec son style, il est détesté de tous mais nous sommes dans un manga où le héros est détestable n’est-ce pas ?

Nettement plus convaincant, ce tome reprend les bases de la série, à savoir : un entraînement, un tournoi et un Ryo aussi motivé que détesté. Ce vingt-et-unième opus est véritablement celui du retour pour lui et ses adversaires sont aussi coriaces que lui. Sans trop spoiler, son dernier adversaire est un barjot dont l’instinct et le fanatisme sont redoutables. Le coup de crayon du dessinateur fait des merveilles lors des combats grâce à sa capacité à restituer les enchaînements de prises au sol. Seule l’échappée d’une clé paraît un peu bizarre mais dans l’ensemble, on est absorbé par le rythme de cet épisode. Au passage, on apprécie également la plus grande importance du fond dans la série notamment avec le producteur véreux qui entre deux regards pervers, pose une base de réflexion sur le tournoi qu’il organise.