5.5/10La Cité Saturne

/ Critique - écrit par juro, le 21/05/2010
Notre verdict : 5.5/10 - Satourne (Fiche technique)

Les aventures d'un laveur de vitres. Mais un laveur de vitre de l'espace !

La Terre est devenue une zone protégée, interdite d'accès. Pour que les hommes continuent d'habiter à proximité, une cité formant un anneau autour de la planète a été construite. Mitsu est le fils d'un laveur de carreau qui a disparu lorsqu'il nettoyait les vitres extérieures de l'anneau. À peine sorti du collège, le jeune garçon décide de reprendre le travail de son père. Arrivera-t-il à résoudre le mystère qui entoure sa disparition ?

La Cité Saturne
La Cité Saturne
Auteur de quelques one-shot déjà parus chez Kana, Isae Hiwaoka a commis une petite série de quatre volumes de science-fiction, La Cité Saturne. Cette histoire étrange ne s'attarde pas tellement sur l'ambiance typique d'un space opera mais s'attache à montrer les relations humaines sur une station stellaire. Au gré des pérégrinations du laveur de vitre, La Cité Saturne s'ouvre à nous avec la rencontre de différents clients sympathiques ou bizarroïdes... Mitsu est un gamin courageux, un brin désabusé parfois, mais toujours observateur d'autrui. S'il espère trouver la cause de la disparition de son père en fil rouge, il est tout autant intéressé par les petits secrets de ses proches. Et ainsi, vogue le récit... Durant quatre volumes. L'histoire se révèle tendre, quelquefois drôle mais aussi répétitive et traînante. L'exploration des relations humaines occupe l'ensemble des préoccupations du mangaka sans toutefois apporter de poids réel à l'intrigue...

La Cité Saturne est simplement mignonne. Sans beaucoup de détails, le mangaka arrive tout de même à créer un certain nombre de situations dans lesquels les silences des personnages se révèlent assez évocateurs. Cependant, cela reste assez concis et cette routine de laveur de vitres se montre d'une linéarité exemplaire, la reproduction de cases à peu près similaires lors des séances de nettoyage...

Un petit titre d'ambiance, prenant place dans un cadre extraordinaire mais pas tellement exploité au final. Les aventures de Mitsu n'atteignent pas le niveau des one-shots précédemment parus (Hana-Bôro, Yumenosko) mais se lisent sans peine.