4.5/10CIMOC T.3

/ Critique - écrit par OuRs256, le 14/07/2013
Notre verdict : 4.5/10 - SED-SNIES (Fiche technique)

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CIMOC T.3
Ah tiens, encore des dessous...Après avoir fait une apparition remarquée chez Comic Splash avec son one shot, Kôta Inamine resigne pour une minisérie. Pour améliorer le rendement de sa production, Hinata lui conseille d’engager une assistante et lui présente Chika Sakomizu. Mais leur rencontre tourne à la dispute et le duo se sépare avant même d’avoir commencé à travailler. Hinata parvient à convaincre Chika de revenir dessiner pour Kôta. Ces derniers se rendent alors compte de leur qualité respective et acceptent de collaborer. Après une sortie pour se détendre un peu, Kôta tombe nez à nez sur Sayaka, la rédactrice en chef de Comic Heat, sur le chemin du retour. Voyant qu’elle est ivre et trempée par la pluie, il décide de la ramener chez elle…

Alors qu'il était plein de détermination dans le volume précédent, notre Shinji (ou Kôta, comme il est appelé dans cette série) décide de se rebeller à nouveau et de tout lâcher quand il apprend que sa série sera en majeure partie dessinée par son assistante, plus rapide et plus douée que lui. Quand il se pose la question de savoir si oui ou non on le destitue de son oeuvre en lui imposant de ne s'occuper que du crayonné, il est donc normal qu'il craque et ne sache quoi répondre. Cerise sur le gâteau, la découverte du mode de fonctionnement de son auteur préféré, Ozma, va le faire changer d'avis une fois de plus... Alors oui, il fallait vous y attendre, mais le personnage principal change d'avis comme de chemise... Ces retournements de veste incessants ne sont pas particulièrement intéressants, surtout quand on se doute que Kôta finira toujours par retourner chez Hinata (sa voisine qui est rédac' chef)... Les auteurs nous donnent une vision assez pessimiste du travail à la chaîne (ou plutôt, en studio comme ils appellent ça) et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne donne pas vraiment envie. Ce passage apporte d'ailleurs un peu de fraîcheur et se laisse lire un peu mieux que le reste qui nous promet quand même un affrontement au sommet (rien que ça...). Kôta va devoir se mesurer à un débutant du groupe Ozma pour voir quelle méthode de travail fonctionne le mieux (avec un éditeur ou sans éditeur mais avec la pression de la réussite).

Ce troisième volume de CIMOC est, au final, un poil (ho ho) meilleur que les deux autres mais alors pas de beaucoup. Le petit passage dans le studio Ozma permet d'avoir la vue des auteurs sur le travail en gros studio et à première vue, je dirais qu'ils ne sont pas très fans... En tout cas, avec encore deux tomes à paraître, je ne suis pas sûr que la fin puisse transformer toute la série. Les dés semblent jetés...