Vega - Des espions, le futur et des héros

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 20/09/2023

Des héros et des héroïnes de toutes les époques

Rebuild the World – Volume 001 – 7/10


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Ah les joies d’un monde post-apocalyptique ! Voilà donc le programme de Rebuild the World adapté du roman de Nahuse et dessinée par Kirihito Ayamura. On notera le design de Jin pour les personnages, de Yish pour l’universe et cell pour les machines. Ouais, rien que ça ! On s’attend donc à la giga classe pour ce nouveau manga !

On découvre donc Akira et c’est un nom bien trouver quand on a une vie de merde dans un monde futuriste dévastée. Mais Akira n’est pas du genre à désespérer et il espère devenir un grand chasseur de prime pour acheter une place du bon côté de la muraille ! Mais la vie est sans pitié avec Akira et au moment où il se fait dépouiller, il aperçoit une femme nue qu’il est d’ailleurs le seul à voir. Cette damoiselle au physique avantageux est en fait Alpha, un réalité augmentée de l’ancien monde qui passe un pacte avec Akira : elle lui offre de la puissance pour qu’il devienne riche tandis qu’Akira devrait conquérir les ruines pour elle !

Un pitch que l’on retrouve assez souvent dans les mangas mais qui fonctionne bien. On a donc notre héros sans peur accompagné d’une belle jeune femme (même si c’est une IA dans ce manga) qui va lui permettre de gagner en puissance.

Rebuild the World a un côté qui nous prend au ventre avec ses situations désespérées, ses plans aux limites de la rupture mais aussi avec la petite dose d’humour sexy que l’on imagine aisément quand je vous dis que les premières apparitions d’Alpha sont dans le plus simple appareil. On aura dans le même genre, quelques gags convenus mais qui sont efficaces sur Alpha et Akira !

Et tout ça dans un monde qui a une certaine classe. Certes, Alpha a un look assez commun pour un manga (quand elle est habillée) mais Akira et les autres ont un petit quelque chose avec leur look brut de fonderie. On pourrait dire la même chose des machines ou des lieux et au final, Rebuild the World est un manga qui demeure efficace. Pas la méga révélation mais un plaisir certain devant un premier tome maîtrisé de la première à la dernière page !

 

Threat Zone - Tome 2/2 – 6/10


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Clap de fin pour ce diptyque informatique mené par Shinya IIhishi. On attend donc un final épique, des révélations et tutti quanti ! Kengo va-t-il remporter la partie ? A quel prix ?

Bon, si vous aviez loupé le début, Kengo est un génie de l’informatique et tout lui réussi. Mais une accusation de meurtre et un virus informatique sur sa création informatique fétiche vont mettre en péril la vie « timide » de notre héros. Bon, dans ce tome, la tension est à son comble et nous sommes là pour tout résoudre. Et ce sera le cas. La série s’enchaine et donne les informations au fil des pages et nous révèle même les motivations intérieures de notre héros. On découvre ce qui se cache derrière cette réserve mais surtout pourquoi il le fait. C’est plutôt bien amené et on passe un moment agréable.

Surtout que visuellement, Threat Zone est sympathique même si, côté monde urbain oblige, nous n’avons pas un design de ouf (sauf pour Olivia, l’avatar du programme de Kengo). Threat Zone est donc un manga sympathique et on appréciera le dénouement qui ne se fait pas à l’emporte-pièce. Après, il faut reconnaître que ce ne sera pas une lecture inoubliable mais nous aurons passé un bon moment !

 

Team Phoenix – Tome 3/6 – 6.5/10


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Kenny Ruiz continue son rêve de gosse en se basant sur l’œuvre d’Osamu Tezuka pour sa Team Phoenix. En effet, si vous avez loupé le début, j’imagine que vous connaissez l’immense Osamu Tezuka parfois surnommé le père du manga ! Rien que ça. Parmi les œuvres de Tezuka, on trouve notamment Phoenix, l’Oiseau de feu, Astro ou le Roi Léo !

Cela tombe bien, ils sont tous là ! Phoenix pour le nom de l’équipe en tout cas puis nous avons un monde où les robots et les non robots sont en lutte et parmi la résistance, nous retrouvons notre Roi Léo en mode guerrier anthropomorphe giga classe. Mais la libération de l’univers va dépendre du plus grand héros, celui qui est « toujours là quand il faut, c’est Astro le petit robot » ! Ainsi Astro, nommé Atom doit être sorti du coma et revenir avec toute son énergie. Pour cela, nous allons retrouver le fameux Black Jack, le médecin de génie, autre héros de la culture manga ! Les fans de Tezuka et de manga à l’ancienne seront contents de retrouver ce casting 5 étoiles issues du hall of fame des héros de manga ! C’est un peu comme la BD sur Goldorak où la fibre des fans du guerrier de l’espace avait été réveillée.

Bon, cela n’empêche pas l’histoire de Team Phoenix d’être assez bateau et prévisible. En gros, tout ce que vous pouvez imaginer comme ficelle grosse comme le doigt du Roi Léo, vous l’aurez ! Cela n’empêche pas la lecture d’être divertissante car nous ne manquons pas d’action et c’est un plaisir de voir les différents héros à l’œuvre.

De l’action et du fan service, c’est une bonne recette et les dessins de Kenny Ruiz sont un bel hommage. Clairement un manga pour les fans de la première heure ou les amateurs des grands héros qui ont fait le manga !

 

 

Tesla Note - 5-6-7 – 6/10



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Oui, on balance les trois derniers tomes pour le manga d’espionnage et de ninja ! L’équipe habituelle est aux commandes (Nishia, Kubo et Sannomiya) et c’est avec plaisir que l’on retrouve nos héros.

On aura donc une série de révélations tout au long des tomes et comme dans tout bon récit d’espionnage, nous aurions le droit à des changements de camps surprise. Ainsi, nous saurons tout du passé de Botan et notre héroïne va continuer de grandir dans ces tomes. Nous aurons également Mickey, l’agent de la CIA au cœur de ces derniers tomes et je ne vous dis rien mais si vous aimez ce personnage, vous ne serez pas déçu ! Naturellement, au milieu de tout ça, Kuruma sera un peu l’étoile du nord de ce manga avec son côté immuable qui permet à l’intrigue d’avancer sûrement !

Si tout est révélé et expliqué, on se dit tout de même que Tesla Note avait un potentiel pour durer au moins le double afin de davantage creuser l’évolution de Botan ou mieux mettre en valeur les enjeux de sauvegarde la planète et surtout en apprendre plus sur Kuruma.

Car au final, avec la fin proposée ici, nous avons un grand méchant qui apparaît comme caractériel et bête à manger du foin. Quand on pense que le mec à bosser plus de vingt ans sur son projet de conquête du monde pour finalement prouver qu’il était un incapable depuis le début entouré de bons soldats ! SU-PER !

Et c’est dommage car les motivations globales et la classe qui se dégage de Tesla Note sont ternis par ce méchant. Nous aurons tout de même de grand moments et nous allons vibrer jusqu’au bout pour nos héros. Surtout que visuellement, le côté vif et net de Tesla Note sera un gage de qualité jusqu’à la dernière page. Ne laissez pas le méchant gagner en vous empêchant de découvrir la fin de Tesla Note en tout cas !