Doki-Doki - En route pour l'aventure featuring Power Antoinette

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Des héros et surtout des héroïnes qui frappent fort !

Power Antoinette – Tome 1 – 8/10

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Voici un manga « coup de poing » que j’étais impatient de lire. NISHIYAMA Akinosuke a eu une idée de génie un jour en associant les mots Power & Antoinette pour Marie Antoinette. Il a donc peaufiné cette intuition et décidé de créer une héroïne tout en muscle avec SHIMA pour l’épauler aux dessins. Il faut dire que ce choix tranche avec l’image frêle que l’on peut avoir de la reine de France. Qu’est-ce que cela donne ?

Ne cherchez pas trop dans vos livres d’histoire car Power Antoinette est un uchronie différente de ce que l’on connaît. Ici, Marie-Antoinette est une femme qui s’est dévouée à ma muscu et à un peu de « boxe de cour ». Elle était dévouée à sa mission de reine et attachée au peuple. Mais une folie a saisi ce dernier et son mari, le roi, est tué. Sur le point d’être elle-même guillotinée, elle révèle toute sa force et arrête à ma nue la guillotine pour lutter contre la folie des hommes, libérer ses enfants et pourquoi pas sauver la France avec ses muscles ! Un parti pris totalement fou qui fonctionne. Tout est exagéré et c’est amusant de voir les gardes qui s’extasie devant les muscles saillants de notre héroïne qui a tout pour être championne de sport de force ! Elle est accompagnée de héros que les fans d’histoire reconnaîtront et qui ne sont pas moins fantasque : un bourreau travesti, une couturière délurée ou encore la maladroite Eon vont constituer l’entourage haut en couleur de ce manga.

Le départ est donc tonitruant malgré quelques moments un peu prévisibles ou des logiques comme « pourquoi » attendre si longtemps pour agir mais je pardonne aisément à Power Antoinette. Il faut dire qu’elle a des arguments pour calmer les plus retors mais qu’elle a aussi une énergie débordante qui donne envie de lire le tome. On a presque envie d’aller soulever des poids ou de faire des abdos après la lecture du tome. Il faut dire que côté dessins, SHIMA fait un bon travail et on sent qu’il a pris plaisir à s’amuser avec le design des personnages ou avec les mouvements des costumes lors des combats.

Un excellent départ pour Power Antoinette et on a hâte de retrouver la puissante reine à la rentrée !

Yasei No Last Boss – Tome 4 & 5 – 7.5/10

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Nous poursuivons notre article avec une autre ancienne régente : Luphas ! Nous connaissons maintenant bien les bases de cet Isegai mené par Fire Head et dessiné par HAZUKI Tsubasa. Qu’est-ce qui attend Luphas dans ces tomes.

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Toujours à la recherche des autres membres du zodiaque de son équipe, elle se dirige vers de nouveaux horizons et c’est là que nous allons rencontrer le héros ! En effet, il est clairement dit que Luphas est la méchante (ou elle passe pour telle) et il fallait donc une contrepartie. Il s’agit d’une autre personne issue de la Terre mais à la différence de Luphas, notre héros n’est pas dans le corps d’un avatar. Il est là, il est lui mais il a du pain sur la planche pour être à la hauteur des révélations qui vont tomber dans le tome 4 ! Machinations de la déesse, place des démons, folie des héros… Tout y passe ou presque et après les révélations autour de Dina, on peut dire que nous tombons une fois de plus de notre chaise.

Le tome 5 creusera ces révélations tout en ajoutant deux autres constellations : Cancer et Scorpion. Ce sera l’occasion d’avoir de la baston entrecoupée de phases de dialogues. Il faut avouer que si les révélations sont super intéressantes, il y a un paquet de blabla par endroit et que cela peut sembler un peu pompeux par moment. Le Héros est un personnage que l’on aimerait voir davantage et on sent qu’il va monter en puissance mais nous devons attendre un peu. On doit donc se « contenter » de Luphas qui est sympathique mais qui est méga puissante. Il y a assez peu de suspense quand elle passe à l’action. Ok, cela renforce le côté louche de sa chute mais il est intéressant d’avoir un peu de suspense. C’est là où j’apprécie le personnage du héros qui doit justement monter en puissance à l’instar de Virgo.

Ces deux tomes sèment donc tout un tas de graines qui ont du potentiel. Certes, on a dû passer par du blabla mais tout laisse à penser qu’à la floraison, Yasei No Last Boss va frapper très fort.

Servamp – Tome 18 – 6.5/10

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J’avoue avoir pris le train en marche quant à cette série de Tanaka Strike. Je débarque donc en plein conflit et les personnages sont bien établis. C’est l’occasion de voir la force d’un manga car ce n’est pas la première fois que je fais cela et par exemple, j’ai pris Hajime No Ippo en route (j’ai ensuite rattrapé mon retard) et j’ai été conquis. Servamp va-t-il révéler son potentiel.

Pour l’intrigue, on retrouve donc Shirota Mahiru, ce lycéen qui a eu la « bonne idée » de récupérer un chat noir. Ce dernier est en fait un « Servamp », un vampire servant aussi puissant que fainéant. Sauf qu’il faut se sortir les doigts vu que nous sommes en plein conflit. Si vous n’avez pas suivi le délire, les premières pages vous présentent les héros et leur servant pour mieux se repérer. Autant dire que j’ai apprécié cette page et que j’y suis retourné souvent. Dans ce tome, nous aurons deux gros morceaux, la plongée de Mahiru dans le passé de son servamp. Nous découvrirons alors l’origine des vampires, leurs liens, leurs rencontres à travers le temps. Ce sera un tome intéressant pour voir les vampires dans une autre configuration et avant que tout explose. Cela contrastera avec l’autre partie du manga où le groupe de Misono fera face au groupe de l’Envie. Un bon moyen d’équilibrer le tome entre action et révélation à mon sens.

Surtout que Servamp est un manga propre dans ses dessins et on apprécie l’ambiance et l’esthétique de l’ensemble. Ce tome donne envie d’en savoir plus pour les néophytes mais également pour les vétérans. On découvre des choses, on avance dans l’intrigue. Un tome d’attente avant les vrais moments d’action mais un tome sympathique.

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 The Cave King - Tome 4 - 6/10

NAEHARA Hajime (scénario) et DEMISE Takao (dessins) poursuivent l’histoire de Heal le prince banni. Pour rappel, notre héros est un énième prince du royaume de Sanfaress mais il n’est pas naturellement doué pour la magie. Il est donc « gentiment » banni du royaume sur une île isolée. Et c’est là qu’il découvra son « talent » naturel magique : être le roi des grottes (the cave king). Heal peut donc créer tout un tas d’artefact et de trucs pratiques et/ou magique grâce à ça. Autant dire que si vous jouez à Minecraft ou que vous achetiez une mine abandonnée, c’est le pote qu’il faut avoir !

Heal a battu le Leviathan et maintenant, nous avons un tome classique de « repos ». Dans un manga, cela peut se traduire par un moment dans les sources chaudes. C’est exactement ce que nous aurons avec son lot de moments coquins, de moments de maladresse mais tout ça en étant toujours sexy ! Au passage, nous quelques moments d’évolution de personnage, de préparation stratégique mais c’est globalement un tome détente avant de préparer la suite.

Les héros sont sympathiques, on passe un bon moment mais rien de trop spécial ou peu d’avancement dans le fond de l’intrigue ou dans les relations entre nos héros. Heal déroule son savoir-faire et on a donc hâte de voir comment se repos à pu profiter à nos héros.