Doki-Doki - Exorciste, sorcière grincheuse, Anti héros et héros prudent

Tags : doki hero cautious seiya heros manga ristarte

Des "héros" de tous les styles

Miyabichi no Onmyôji – L’Exorciste hérétique – 7/10

DR.

Commençons notre article par une nouveauté de chez nouveauté. C’est vrai parfois, je suis un peu à la bourre, mais il faut dire que les séries sympa pleuvent et dois-je vous rappeler l’arrivée coup de poing de Power Antoinette ? Bref, autant attaquer cet article avec une nouvelle série : Miyabichi no Onmyôji – L’Exorciste hérétique ! Le titre n’est pas évident mais Sakura FUJIMOTO a une idée bien précise de sa série : des beaux gosses qui vont avoir la classe pour se débarrasser en 3 mouvements d’un ennemi ! Mais c’est peut-être plus complexe que cela !

Dans le Japon ancien, l’empereur détient 10 trésors sacrés ! Mais lorsque des esprits malveillants ou Ayakashi parviennent à franchir la barrière magique et à dérober les trésors, l’empereur envoie tous les exorcistes du pays retrouvés les trésors car ces derniers sont incroyablement puissants ! J’admets que ce n’était pas malin de les garder tous ensemble dans la capitale mais cela permet d’introduire Fuzuki qui est un exorciste rebelle et un brin sadique. Il sera notre « anti-héros » et il aura pour compagnon, le gentil sabreur mi-homme, mi-loup qui aura la grosse classe. Pour la caution comique, un enfant mi-homme, mi-tanuki sera de la partie et ce tome servira d’introduction à cet univers magique et à nos protagonistes.

Pour le moment, Miyabichi no Onmyôji – L’Exorciste hérétique apparaît comme assez classique pour ses personnages ou le fond de l’intrigue mais il faut avouer que le côté anti-héros de Fuzuki qui veut absolument zigouiller l’enfant toutes les deux cases ou encore les créatures fantastiques donnent du charme à ce manga. On a un petit côté Castlevania au Japon qui vient nous titiller.

Visuellement, c’est très sympathique et on peut apprécier les détails sur les costumes ou les formes des Ayakashi qui sont variées et inspirées du folklore japonais. Ainsi, malgré un certains classicisme, Miyabichi no Onmyôji – L’Exorciste hérétique se lit avec intérêt et on peut dire que le sortilège opère !

The Dark Saint – Volume 03 – 6/10

DR.

Troisième et dernier volume de The Dark Saint ! La série se termine là et je dois dire qu’après les deux premiers tomes hyper prenants, je me retrouve un peu sur mon postérieur quand je vois le clap de fin se profiler sur la série de MasmiT et Mugi SAWAI ! Que nous réserve donc Russell ?

Pour rappel, dans un monde d’heroic fantasy où il faut châtier les monstres qui sortent des « donjons », chaque enfant se voit un jour déterminer sa « classe » de personnage comme dans un jeu de rôle : guerrier, mage, archer… Russell voulait être héros et il a obtenu « Saint », une super classe de soigneur ! Déçu, il a tenté de faire au mieux dans son groupe mais il se fait virer pour des raisons plus obscures qu’il le croyait et il erre. Comme il a bon cœur, il aide les gens et se retrouve dans un combat difficile qu’un pacte étrange parvient à résoudre : il aura des pouvoirs de grand sorcier grâce à Sybilla la déesse des ténèbres. Il devient donc le « dark saint » et monte en puissance. Dans ce tome, Russell continue son ascension et on découvre les « diables » sortent de méga boss de donjon et on en apprend plus sur l’ancien groupe de Russell et les machinations qui pourraient conduire à la fin du monde ! Bref, on est hypé de fou !

Seulement, si on voit Russell devenir plus costaud, si on le voit se faire rejoindre par un ancien compagnon et que l’amour se profile sur fond de grand trame cosmique… Et bien, tout cela sera un peu précipité et un bon nombre de questions ne seront pas résolus à la fin du tome. Sans spoiler, on a l’impression que la série a dû s’arrêter et on reste sur un fin qui est tellement ouverte et avec tellement de choses à résoudre pour Russell que l’on peut imaginer qu’il va réussir vu ses compétences mais… On aurait aimé le voir. 3 autres tomes n’auraient pas été de trop et si dans l’ensemble, j’apprécie la série et j’adore les dessins, je dois dire que je reste sur ma faim devant cet univers qui est prometteur !

Le Gros Chat et la Sorcière Grincheuse – Volume 1 – 7.5/10

DR.

Nouvelle série et nouvel Isekai avec Le Gros Chat et la Sorcière Grincheuse. Hiro KASHIWABA vient nous donner un récit fantastique pour le moins original. Dans un Isekai classique : un héros ou une héroïne plutôt jeune ou jeune adulte se retrouve pour une raison et un moyen X ou Y, balancé dans un monde parallèle (souvent de type heroic fantasy) où il va devoir sauver le monde ! Ici, nous allons changer un peu la donne.

Notre héros va être un chat ! Un chat des rues qui pensait enfin avoir un foyer mais il perd sa maîtresse, se mange un camion et… Son esprit est invoqué dans un autre monde qui a besoin d’aide. Ou plutôt, son invocatrice a besoin d’aide ! Jeanne n’est plus la jeune et puissante magicienne qui a banni les roi des démons mais elle a été trahi par le héros qui a préféré une princesse et qui a aussi tâché de scellé des pouvoirs qui lui faisait peur. Des années plus tard, Jeanne est vieille et vie en recluse. En tâchant de sauver sa peau de bandit, elle parvient à nouveau à appeler la magie et veut invoquer un animal capable de la défendre. Par le passé, elle avait un dragon ! Maintenant, elle a un chat. Mais notre matou, en débarquant dans ce monde, il mesure 5m de haut (à quatre pattes).

Ce premier tome pose le décor et on y découvre le passé de nos deux héros. On a de la sympathie pour notre chat qui a toujours cherché un foyer et qui ne comprend ce nouveau monde qui lui demande tellement de choses. Et on compati pour Jeanne qui, injustement, se prend des baffes par la vie avec la pire des trahisons quand le  « héros » cède à l’appat du pouvoir et à la peur. Le tome prend son temps et c’est seulement à la fin du tome, une fois le décor posé que l’on se dit : tout peut commencer ! Mais ce temps de présentation, rare dans les mangas, est appréciable et permet de s’attacher à notre improbable duo.

Visuellement, c’est sympathique et le chat est largement mis à l’honneur pour ses poses, ses mimiques et son côté « un peu perdu ». Maintenant que je décor est posé, je suis curieux de voir où va nous mener l’histoire.

Cautious Hero – Volume 6 – 8/10

DR.

Après un début, place à nouveau avec un clap de fin et ce coup-ci, il s’agit de notre Cautious Hero toujours de Tuchihi et dessiné par Koyuki. Et si l’on se demande comment notre héros peut finir son histoire alors qu’il est encore en plein combat contre un général corrompu, la réponse est dans le paragraphe suivant (sans spoiler).

L’impérieux est encore en train de malmener Seiya quand on commence le tome. Ce combat va être une révélation pour notre héros qui comprend qu’il ne peut pas ou qu’il ne peut plus repousser le combat contre le Seigneur Démon. Seiya va alors faire un truc de dingue : ne plus être prudent ! Il disparaît ! Il irait même affronter le Seigneur Démon directement ! Vous vous demandez pourquoi ? Tout sera expliqué dans ce tome et ce sera le festival des révélations ! On saura enfin pourquoi notre héros est si prudent et pourquoi il vient d’arrêter de l’être. De même, certaines actions des tomes précédents vont prendre leur sens ici ! De prime abord, on se demande comment une série peut passer de : j’affronte des ennemis pépouzes en prenant mon temps à « je vais aller botter le cul du boss de fin » !

Mais Cautious Hero parvient avec brio à le faire. On est littéralement absorbé par l’histoire et les révélations et on est pris à la gorge par le suspense ! Ce volume se veut également moins aguicheur que d’autres volumes et on aura davantage d’émotion et les dessins seront aussi touchant qu’impeccable. Une série qui a su soigner sa fin pour notre plus grand plaisir.