Delcourt - God of High School & Darling in the Franxx

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 07/07/2022

Un tournoi pour un vœu, un voeu pour sauver le monde...

The God of High School – Tome 1 & 2 – 9/10

 


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Park Yong-Je est un nom que vous allez sûrement retenir si vous cherchez un manhwa où ça bastonne dans la bonne humeur. Sorti d’abord en webtoon puis décliné en jeu mobile et en animé, le titre que l’on surnomme GOH est maintenant en édition papier pour notre plus grand plaisir. Pourquoi un tel engouement ? Déjà parce que j’aime les mangas ou les manhwas sur les sports de combat. Mon premier manhwa était d’ailleurs PK qui était justement sur des combats. On peut citer plus récemment le manga Kengan Ashura qui fait la part belle à des duels de haute volée. Ensuite parce que GOH fait tout ça dans la bonne humeur !

Jin Mo-Ri est un pratiquant de taekwondo qui aime bien se bastonner. Il cumule les victoires jusqu’au jour où il rencontre un « recruteur » pour le tournoi The God of High School. Il subit alors sa première défaite et décide de participer au tournoi où le gagnant peut exaucer n’importe quel souhait. Jin est le héros doué, bosseur mais également super gentil, franc et honnête. Cela le place dans des situations cocasses et exubérantes comme lorsqu’il va arrêter un voleur à la tire où qu’il se fait interroger par les membres du The God of High School. Car le tournoi semble cacher quelque chose de plus grand avec des enjeux qui sont beaucoup moins joyeux que notre héros. On va dire que c’est un équilibre qui marche bien dans GOH et nous sommes donc aussi surpris par les combats que par les retournements de situation.

Jin n’est pas seul ce manga et il a sympathisé avec la fringante épéiste Yu Mi-Ra qui veut trouver un mari pour perpétuer l’héritage de sa famille en matière d’épée. Mais on a aussi Han Dae-Wi qui est la caution sérieuse du trio et dont le but est de pouvoir soigner son meilleur ami atteint d’une grave maladie. Au passage, on rencontre quelques adversaires intéressants qui permettent de mieux cernés les enjeux comme avec les retournements liés au Re-Taekwondo ou encore les histoires de niveaux et d’énergie déployés lors des combats.

On sent donc que l’auteur distille ses effets et continue de faire monter la sauce. Visuellement, c’est également bien enlevé et les combats ont de nombreux détails. Parfois, il faut certes relire un passage pour pleinement l’apprécier mais l’énergie que l’on ressent est palpable. The God of High School est donc un titre plein de vie qui mêle humour absurde et combat sans jamais cesser de nous surprendre.

 

Darling in the Franxx Tome 1 à 3 – 4,5/10

 


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Vous vous rappelez de Kentaro Yabuki ? Mais si, j’ai parlé d’Ayakashi Triangle dans un article précédent et je vous avais promis de vous parler de Darling in the Franxx. Nous y sommes donc et vous allez voir que finalement, Ayakashi Triangle est un manga « soft » à côté de celui-là.

Le pitch de départ : la Terre est une zone aride et inhospitalière et pour survivre les villes sont regroupées en gigantesque dômes mobiles ou plantation. Comme si cela ne suffisait pas, il y a des créatures particulièrement énervées appelées hurleurs ! Pour lutter, des scientifiques mener par « Papa » vont donc faire le truc le plus normal du monde dans un manga : sélectionner des ado pour conduire des robots géants appelés Franxx. Le truc ici, est qu’il faut piloter à deux avec un duo pistil/étamine où garçon/fille. Et contrairement à Pacific Rim, ils ne sont pas côte à côté mais en position de levrette avec des combinaisons qui ne laissent guère de place à l’imagination.


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Vous le constater, le pitch commence comme beaucoup de manga : Attaque des Titans ou autre avec un groupe d’ado contre des monstres géants. On a des robots façon Gundam et paf ! On nous sort la petite touche de perversion ! Au passage, on a donc notre héros Hiro qui est un génie, un leader, un beau gosse mais qui n’arrive pas à bien se synchroniser avec sa partenaire. Alors qu’il pense être fini, il rencontre Zero Two qui est une jeune femme sauvage à moitié monstre et souvent totalement nue. Le truc est qu’elle tue ses partenaires à la tâche. Hiro va-t-il être différent ? Les autres personnages vont-ils aussi finir dénudés ?

On le sent assez vite, ce manga nous place des enjeux qui se font vite effacés par le côté pervers du titre. Entre deux chapitres, on a même des belles illustrations de nos héroïnes en tenues réduites. Du coup, quitte à faire une histoire moyenne, autant se faire valoir en émoustillant le lecteur et pour ça, Darling in the Franxx nous sert ce qu’il faut sans même s’en cacher. Il faut dire que le manga n’est pas vilain et que nous avons de l’action régulièrement pour nous tenir éveillés. Bon… Parfois l’action est de voir le héros se faire bousculer dans son bain par Zero Two ou de la voir pêcher un poisson avec les dents alors qu’elle se baigne nue dans un bassin.

Darling in the Franxx fait clairement du fan service pour lecteur qui veulent fantasmer un peu. Pour ça, c’est bien fait mais le fond est assez sommaire et oubliable à l’instar de 80% des personnages présentés.