Glenat - Tatari, DBZ Super, Rave et les Tokyo Revengers

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 07/03/2025

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Des héros aux grands pouvoirs, aux grandes responsabilités mais surtout au grand cœur !

Tatari - Tome 1 - 7/10

 


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Avant de vous parler des diverses sorties de séries connues voir incontournables des mangas, j'ai envie de vous parler d'une nouvelle série : Tatari ! Déjà, pour ne pas mourir bête, sachez que le titre désigne une malédiction souvent donné par les esprits de vengeance ou autres trucs pas cools les Onryo. Du coup, on comprend que l'on va avoir des histoires de fantômes, d'esprits et d'exorcistes dans ce manga qui va nous parler… d'un chat et de la mafia !

Watari, son auteur, nous plonge donc l'histoire d'un terrible démon chat, Tatari qui, jadis, a été scellé par des maîtres exorcistes à Kyoto. 1000 ans plus tard, il est un adorable petit chat noir qui s'est attaché à Takeru et sa petite sœur Yuki. Il faut dire que Takeru a sauvé Tatari peu après sa libération et que du coup, il s'est attaché à Takeru dont la vie ressemble à celle de Causette et Rémi sans famille. Sauf que Takeru meurt assassiné un soir. Tatari veut donc retrouver le coupable et ne pas laisser Yuki seule au monde. Il adopte donc l'apparence de Takeru pour démêler tout ça et va donc être confronté à une lutte fratricide dans la mafia ! Et un malheur n'arrivant jamais seule, la mafia est aidé par des esprits tueurs ! Tatari, sous les traits de Takeru doit donc gérer ça et la vie de Takeru où il doit apparaître sous les traits d'un lycéen normal !

Le côté dualité est un classique mais ça fonctionne. Tatari jongle entre les rôles et l'influence de Takeru vient également influer sur ses décisions. Un équilibre intéressant et un rythme tout aussi sympathique. Surtout que visuellement, c'est très sympathique, un petit Demon Slayer dans le look et la vivacité des cases mais en version Japon moderne.

Certes, Tatari a des côté prévisibles et son côté un peu sanglant tranche avec le côté mignon de certains personnages comme Yuki mais notre curiosité est trop titillée pour ne pas avoir envie de suivre les aventures énergique de notre chat vengeur !

 

Dragon Ball Super - Tome 1 à 3 - 8/10

 


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Je ne vous ferai pas l'insulte de vous présenter Dragon Ball, un des mangas les plus cultes qui soit et qui a profondément marqué le paysage des mangas, des animés, de… tout en fait ! Akira Toriyama a marqué son temps et son style artistique a également laissé son empreinte et en tant que fan de la saga Dragon Quest, je me dis que les jeux n'auraient pas été les mêmes sans sa touche ! Bref, à la fin du manga et de ses 42 tomes, la hype était si forte que l'idée de continuer les aventures de Goku a été sur toutes les bouches. Si le très controversé Dragon Ball GT a tenté l'aventure, il faut avouer que le papa de Dragon Ball n'était là que pour toucher les royalties vu que la série n'était pas écrite par lui. Il y a donc dix ans maintenant, Toriyama remet ça avec une histoire qui va dérouler après l'arc Majin Buu mais avant l'épilogue du dernier tome. Ça laisse une plage de dix ans pour raconter des trucs vous allez me dire et vu l'épilogue, on a de la marge pour faire évoluer nos perso.

Ainsi, avec Toyotaro aux dessins, le papa de Dragon Ball nous donne à lire Dragon Ball Super . On aura donc l'arrivée de nouveaux personnages dès le début avec Beerus le dieu de la destruction (rien que ça) et dès les premières pages, on nous envoie des nouvelles transformations de Goku. On peut se dire que tant qu'il reste des couleurs dans l'arc en ciel, Goku peut nous faire des nouvelles versions du mode Sayan ! Ceci dit, on se laisse prendre au jeu car Dragon Ball Super est très rythmé et ressort la carte de l'humour et du second degré qui avait trop souvent été laissé de côté depuis l'âge adulte de Goku (malgré quelques passages pendant Buu notamment avec Mr.Satan ou encore Gotenk).

On enchaîne donc les moments si vite qu'on avait oublié que Dragon Ball pouvait avoir un tel rythme. Ainsi, après la rencontre avec Beerus, c'est le tournoi de Champa qui débarque. Un championnat entre l'univers 6 et celui de nos héros l'univers 7. L'occasion de voir un perso très cool en la personne de Hit et un autre super attachant en celle de Cabba, le jeune Sayan justicier.

On finira sur le début de l'arc de "Black Goku" qui va mettre une fois de plus Trunks du futur en action. Si le principe du Goku Black n'est pas mon préféré en la matière et à un côté réchauffé, j'ai apprécié les retournements de situation et le côté futurs alternatifs qui viennent se succéder. On termine le tome 3 en plein suspense sur comment vaincre des ennemis apparemment impossible à vaincre. Un bon moyen d'avoir l'eau à la bouche et de terminer un tome.

En résumé, si cela fait parfois un peu rapide dans l'enchaînement des séquences et des arcs, tout s'explique par la puissance de nos héros et par une volonté d'aller de l'avant dans l'histoire. Toyoraro a un style qui se prête bien à l'exercice et si Toriyama a un trait simple, fort et efficace, Toyotaro apporte un dynamisme et un soucis du détail dans les costumes et les décors qui fera plaisir aux fans qui chercheront à voir ce que fait tel ou tel personnage dans le décor. Un bon moyen de retrouver ses héros préférés avec énergie et humour.

 

Rave - Edition géante - Tome 1 & 2 - 7/10

 

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ncore un nom archi connu dans le monde du manga ! Si je vous dis le papa de Fairy Tail, vous me répondez en chœur : Hiro Mashima ! Un auteur au style bien marqué et reconnaissable dont Rave ou Rave Master sera la série qui le fera reconnaître en 1999 avant le succès de Fairy Tail en 2006. Alors l'édition que l'on a, à l'instar d'autre série, va permettre de regrouper plusieurs tomes mais également d'avoir une vue sur nos héros comme jamais avec ce type de format. Mais vingt ans après la fin de la série Rave, est-ce que cela vaut toujours le coup ? Le temps a-t-il eu raison de notre héros.

On retrouve donc Haru Glory, jeune homme de 16 ans qui vit sur l'île garage et dont le destin va être chamboulé en rencontrant l'étrange Plue (est-ce un chien, un insecte ou un chat?) et en devenant le nouveau Rave Master, soit le héros qui peut manipuler les pierres magiques du même nom pour bouter le mal dont Demon Card est l'organisation qui l'incarne le plus.

Des thèmes classiques pour un shônen mais ça fonctionne bien. Le héros est jeune, fort et un peu naïf. L'héroïne cache une grande puissance sous une apparente fragilité (ici, Elie est amnésique et traumatisée par une personne) et on retrouve la collection complète avec un père disparu, un beau gosse charmeur et surtout un personnage mignon tout plein en Plue.

Le rythme est bon, le style de Mashima est déjà à l'œuvre avec les détails, les looks des personnages et j'ai aimé les fiches de ces derniers au cours de mes lectures.

Le bémol, parce qu'il en faut bien un, vient de la surexploitation de termes en tout genre qu'on nous balance sans ménagement tout au long des intrigues comme si c'était normal. Cela donne un peu le tournis et comme ça semble parfois sorti du chapeau, cela manque de subtilité.

Toujours est-il que suivre Haru est toujours sympathique et même ceux qui ne le connaissent pas seront aux anges tant la recette Mashima fonctionne bien et traverse le temps.

 

Tokyo Revengers A letter from Keisuke Baji - Tome 1 et 2 - 8/10


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Autant y aller franco mais si je connais la série de base Tokyo Revengers de Ken Wakui, je n'ai jamais pris le temps de m'y plonger plus que cela. Vous allez me dire que je ne vais rien comprendre à ce spin of de Yukinori Kawaguchi mais justement, c'est l'occasion de voir si un spin of est bon car il doit être capable d'être suivi et apprécié sans pour autant avoir besoin de capter les 100 000 références. Alors pourquoi ce lancer ? Parce que l'univers de nos voyous japonais a toujours un côté classe que l'on veut voir !

Et pourquoi pas en suivant la rencontre entre le leader charismatique, Keisuke Baji, et son "adjoint" Chifuyu Matsuno ! On part du moment dans le manga ou Baji vient de mourir, la mère de Baji remet donc à Chifuyu une lettre écrite par Baji la veille de la grosse baston qui va coûter la vie de son fils.

Cette lettre, c'est l'excuse parfaite pour un flashback qui va nous raconter l'arrivée de Chifuyu dans le gang du Toman et comment il va devenir un ami avec Baji.

Mine de rien, que vous connaissiez la série ou pas, ce manga se suit sans peine. L'exposition est impeccable et tout est fait pour nous embarquer dans cet univers. Ici, pas d'histoire de futur, de retour vers le passé ou autre. On a Chifuyu que l'on suit tout au long de l'histoire. L'histoire est vue selon les souvenirs qu'il a en lisant la lettre de Baji et cela ne manque pas de panache.

On retrouve le côté mauvais garçon avec un bon fond mais également le côté maladroit, le côté exagéré des relations humaines comme avec la mère de Baji qui utilise Chifuyu comme un coursier ou encore Chifuyu qui reprend Baji sur son orthographe car celui-ci ne veut absolument plus redoubler et se déguise en bon élève (donc avec des lunettes).

Et même si l'on sait certains points sur le monde de Tokyo Revengers, on est pris dans un certain suspense, dans des questions sur tel ou tel personnage. Bref, un excellent spin of qui s'inscrit très bien dans la série de base.