Glénat - nouveautés et manga cultes

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 31/05/2025

Tags : tome glenat manga edition selection ventes jeunesse

Des nouveautés qui frappent et des classiques à dévorer ou l'inverse !

Inexistents – 8,5/10

Voilà un one shot qui va intéresser les a
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mateurs de manga et les mangakas ! Miki Makasu signe un scénario qui va à 100 à cent à l’heure et le dessin est confié à Takeliongawa pour nous raconter l’histoire d’une héroïne qui est mangaka !

Tsugumi est une autrice à succès grâce à Demon Smile son manga d’aventure ! Elle ne se doute pas que son plus grand fan est Sof, une créature qui sert le « grand dessein » de l’univers en éliminant les personnages qui ne devraient pas être présentes dans l’univers ! Du coup, Sof est en proie à un dilemme puisque s’il élimine Tsugumi, il ne saura jamais la fin de son manga fétiche ! Du coup, il parvient à gagner du temps pour aider Tsugumi à échapper à son destin mais l’heure tourne car, en gros, il faut faire ça en trois mois !

On peut dire que ça frappe fort puisque c’est notre héroïne contre les lois de l’univers ! On sait que les délais sont une hantise pour les mangakas mais ici, cela prend une autre forme ! Mine de rien, ce parallèle avec l’édition et la survie de Tsugumi sont bien trouvés et on est littéralement happé dans Inexistents ! Les personnages sont hauts en couleurs, on nous pose des principes intéressants et surtout, ça n’arrête jamais de nous maintenir en haleine. En même temps, nous avons des morceaux du manga Demon Smile qui illustre toute la lutte de Tsugumi et qui porte encore plus haut cette dimension héroïque et de lutte contre une force cosmique qui nous écrase.

Visuellement, ça part dans tous les sens. Les looks, le découpage des cases, tout semble vouloir s’affranchir des lois de l’univers et du manga. Cela rend certaines cases pas évidentes à déchiffrer et on sent que le dessinateur donne tout à l’instar de Tsugumi ! Comme s’il voulait échapper à l’univers et ses lois.

En résumé, Inexistents est un manga à découvrir et qui est un thriller palpitant ! C’est un one shot et la fin proposée sera d’ailleurs pleine d’énergie et traduira bien toute la force déployée dans ce manga !

 

Tower Dungeon - Tome 1 – 7/10


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Place à l’aventure façon donjons et dragons ou Dark Souls avec le manga de Tsutomu Nihei. Ici, on part à l’assaut d’une tour géante où il faut délivrer la princesse d’un terrible nécromancien. Une variation d’un thème connu me direz-vous mais c’est parfois dans les vieux pots…

On embarque donc avec un héros Yuva ! Il vit à la ferme et il est connu pour être très fort physiquement ! Quand la princesse est capturée et que les forces du mal planent sur son pays, il s’engage donc et intègre un commando d’élite qui tâche d’avancer dans la tour des dragons ! En bonne inspiration d’heroic fantasy, on reconnaît aisément les classiques : les guerriers, les archers, les mages… Et à certains étages, on aura des boss gigantesques à pourfendre pour pouvoir avancer et où la stratégie sera primordiale ! Yuva ne connaît rien du métier des armes et il est donc parfait pour devenir un héros et pour nous aider à comprendre le monde de Tower Dungeon pas à pas.

La recette fonctionne bien même si ce n’est pas forcément original. Idem pour les visuels qui sont sympathiques, qui posent bien l’ambiance à défaut d’être une révélation. Mais au final, la mission est réussie : Tower Dungeon est un manga plaisant qui donne envie de connaître la suite !

 

Boichi SF short stories - Tome 2 - Les Soldats sans nom – 9/10


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Avec un titre comme ça, vous vous doutez du nom de l’auteur ? Dois-je encore le présenter ? Boichi est derrière Dr.Stone, Sun Ken Rock et plein d’autres titres ! C’est un auteur dont les dessins sont reconnaissables facilement et où les héroïnes laissent rarement insensibles tandis que les héros ne manquent jamais d’énergie ! Avec ce short stories - Tome 2, l’auteur va nous plonger dans une série d’histoire variée que je vous présente rapidement !

On commence avec un récit de lutte pour l’humanité puisqu’après que des vers géants de magma aient débarqué, l’humanité ne compte plus que 2000 habitants ! Notre héros intègre l’un des 3 vaisseaux qui, avec 20 autres soldats d’élite, va tâcher de comprendre et de vaincre ces monstres apparemment invincibles. Le récit est court, il est plein d’énergie et il a un côté pilote de série mais il se suffit également à lui-même pour tout ce que l’on peut imaginer à partir des ingrédients de Boichi mais également pour la verve de notre héros.

Le récit suivant a un côté Gravity ! Quand la présidente d’un grand consortium et un astronaute vétéran se retrouvent à devoir survivre dans une station spatiale qui a explosé, on reconnaît clairement l’inspiration de Boichi qui l’avoue aisément à la fin de l’album. Le récit, à défaut d’être aussi original que le précédent, pose des questions sur le futur de l’humanité et les choix qui vont également nous animer pour faire plus que survivre.

On change d’ambiance avec le récit « Stefanos » qui nous plonge dans un récit inspiré de l’Apocalypse selon Saint Jean. On va suivre une héroïne qui se découvre enceinte d’un imminent chirurgien marié. Tout commence « classiquement » mais très vite, Boichi plante les indices, des séquences qui vont s’accélerrer jusqu’à un final aussi saisissant que gore. Vouloir placer l’Apocalypse en quelques pages, c’est dense, on ne comprend pas tout et Boichi nous lâche une séquence finale qui donne envie de lire la suite. Bref, on est ballotté dans tous les sens et on est aussi troublé que frustré quelque part.

Le cœur de ce tome repose sur l’histoire qui vient. Certes, nous aurons quelques « comics trip » en fin de tome mais on finit les « short stories » sur ça : dans un monde où les machines nous en remplacé, les hommes peuvent vivre que des loisirs ou dans des capsules qui leur fait vivre ce qu’ils veulent. C’est là où un homme a décidé de continuer de travailler comme chauffeur routier dans un monde où les camions sont dirigés par les machines. Le récit, bien que court, va nous montrer le destin de cet homme mais à travers lui, le destin de l’humanité. Une sorte de road trip futuriste teinté de cette mélancolie des grands espaces qui nous laisse songeur. Le récit au rythme le plus « lent », sans héroïnes dénudées et pourtant, c’est le récit le plus fort de Boichi ! Même le héros, il n’a pas la fougue des jeunes premiers que Boichi nous présentent mais il a une force et une détermination qui est impressionnante. Un récit fort qui pose des questions qui nous taraudent sur notre avenir.

En résumé, ce tome porte une réflexion sur l’humanité et ce qui peut l’animer. Ce qui nous amène à nous transcender et à aller au-delà de la simple et froide logique. Un tome à découvrir et à relire régulièrement notamment pour ce dernier récit qui est le voyage d’un homme mais peut-être plus encore.

 

Rave - Édition originale - Tome 7 – 7/10


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Finissons notre article par des albums connus ou spéciaux comme ce tome 7 de Rave dans son édition « originale ». On retrouve donc les héros de Hiro Mashima dans de nouvelles aventures.

On suit donc toujours le Rave Master Haru qui cherche toujours à sauver le monde avec ses amis. Le gros de ce récit va être la bataille contre les démons afin de délivrer les femmes sirènes. Mashima déroule tout son savoir-faire dans ce récit qui coche toutes les cases du Shonen ! On a des gentilles et belles femmes à sauver, des méchants très méchants qui les détiennent sans ménagement et aussi tout le pouvoir de l’amitié ! Haru est la star, il est le Rave Master donc si ses amis vont avoir leurs moments, on sait bien que tout va dépendre de lui. On voit qu’Haru, malgré ses facéties, devient plus fort. Cela se traduit physiquement par un héros qui devient plus musclé mais également avec un héros qui commencent à maîtriser et combiner ses techniques. Pour le reste, on a le droit à notre lot de blague allant des plus potache avec Dark Plue et Dark Haru en passant par Plue sauveur du groupe ! Par contre, Ruby est toujours aussi insupportable pour moi et malgré le temps qui passe. Sa façon de parler et sa lourdeur permanente viennent parfois me taper sur les nerfs ! Rien que de l’imaginer, je l’entends presque parler et ça m’agace ! Ceci dit, malgré des choses ici ou là qui ont pu être prévisibles, le discours d’Haru pour sauver les femmes sirènes est motivant à souhait et la dynamique globale du groupe est appréciable car tout le monde a son rôle à jouer mine de rien. Du coup, suivre le Rave Master est toujours un plaisir et les illustrations de Mashima sont toujours un plaisir pour les yeux même si je râle parfois devant le fait qu’au fil du temps, il emploi souvent les mêmes traits pour ses héros, ses héroïnes ou ses mascottes. Mais quand je râle comme ça, ça signifie que j’apprécie !

 

Dragon Ball - Full Color - Le roi démon Piccolo - Tome 1 – 8,5/10


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Autre classique du manga, Dragon Ball d’Akira Toriyama ! Un monument du manga et du shonen et le monde du manga ne serait pas le même sans Dragon Ball. Incontournable, culte, légendaire ? Oui, sans problème et nous avons ici une édition « full color » des aventures de Goku. Après l’arc sur l’enfance de Goku, place à Piccolo !

On peut dire que niveau arc scénaristique, celui sur Piccolo est marquant ! Je me rappelle le choc que cela avait été quand j’étais enfant. Certes, au cours de l’enfance, nous avons vu un changement s’opérer petit à petit et avec l’arc du Ruban Rouge, on a un Goku qui est devenu moins innocent, qui a même tué certains méchants. Mais ici, on franchi un nouveau cap et cela passe : la mort de Krillin, le sacrifice de Tortue Géniale, un monde sous un règne de terreur avec le retour du roi démon Piccolo ! Goku va d’ailleurs, rien que dans ce tome, manqué de mourir. On verra même des personnages rencontrés avant disparaître également. Mais c’est également l’arrivée de Yajirobé, un personnage taciturne, grognon mais qui a un énorme potentiel. De plus, il vient joué ce rôle de gentil râleur et même de rival amical (mais légèrement) que jouait avant Krillin. Ce tome ne manque pas de rappeler la ressemblance et cette dernière est également portée à l’écran puisque la même actrice prêtait sa voix aux deux personnages. Le côté couleurs rend bien hommage à ce manga culte et j’ai juste été troublé par les traductions des noms qui s’éloignent de la version originale du manga en France pour être plus proche de la dénomination originale des héros. Mis à part, cela, c’est du Dragon Ball, c’est à lire et les amateurs seront ravis par ce format et par les anecdotes qui s’y trouvent.

 

One Piece Color Walk - Tome 10 – 9/10


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Si vous êtes fan de One Piece et de Eiishiro Oda, alors foncez ! Voilà fin de l’article ? Bon, presque. En gros, avec ce One Piece Color Walk nommé aussi Dragon, nous sommes là pour profiter des talents du maître afin de retrouver les illustrations que nous avons voir, recueillir ou autre ici et là.

Ce tome 10 se concentre sur la partie Onigashima et One Piece Red, nous avons toutes ces illustrations en mode grand format couleurs autour de ces parties mais également des commandes de lecteurs et un featuring Gosho Aoyama de Détective Conan. Bref, ça envoie du lourd et entre deux illustrations, nous avons notre lot d’explications, de détails et d’anecdotes pour apprendre ou réapprendre tout sur One Piece, pour découvrir ou redécouvrir tout les détails qui ont ponctués les aventures et les illustrations de Luffy et sa bande.

En prime, nous avons trois dépliants géants qui raviront les fans et qui sont pleins de détails.

En bref, un album pour les fans et pour ceux qui veulent profiter des dessins et de la créativité de Eiishiro Oda.