Doki-Doki - Isekai et chef de l'espace !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 23/05/2023

Tags : poche doki stock nouvelle animation monde manga

Des heros dimensionnels et de l'espace !

Isekai Anime Studio – Tome 2&3 – 9/10


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Clap de fin pour l’oeuvre de Kakuchoshi et 3 tomes, on peut dire que ça file vite. Mais est-ce pour le meilleur ? La fin est-elle trop rapide ? Miyone nous manque t’elle déjà ?

Notre héroïne, pour rappel, doit diriger les studios Asuka depuis que tout le staff (sauf elle) a été téléporté dans un monde d’heroic fantasy. Pour l’équilibre du multivers, un échange a été fait et pour chaque membre du staff, elle a reçu un compagnon du monde d’accueil. Elfe, slime, golem et autre centaure sont venus dans notre monde pour aider notre héroïne  et révêler son potentiel qu’elle cache derrière sa timidité et ses doutes.


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C’est ainsi qu’elle va se retrouver au sein d’une grosse production où elle va apprendre auprès d’un maître qui rappellera fortement Miyazaki. Et ce ne sera pas tout puisqu’ensuite, elle sera à la tête d’un court métrage.

Deux intrigues majeures qui nous plonge encore plus dans le monde de l’animation japonaise et on peut dire qu’on en apprend à chaque instant. Le côté fantaisie vient ici apporter une dimension fraîche et un peu comique qui est appréciable. Certes, on sent venir certains déroulements mais Miyone et ses « assistants » sont plein de bonnes intentions et c’est un manga qui est vraiment une belle bouffée d’optimisme et d’oxygène tout en prônant des qualités de travail, d’organisation et de rigueur.

Visuellement, c’est toujours aussi sympa et on est vraiment plongé dans le monde de ce manga.

Un « isekai » inversé mais un isekai plein de vie et bon sentiment. On a presque la larme à l’œil au terme de cette belle aventure. On pourrait dire que trois tomes, c’est court mais on sent le désir de l’auteur de ne pas trop en faire et de ne pas étirer des intrigues qui seraient trop redondantes. Une bonne décision selon moi et vu que Miyone me manque déjà, on peut dire que la fin est réussie et qu’ Isekai Anime Studio est un bon petit manga !

 

Conqueror of the Dying Kingdom – Tome 1 – 7,5/10


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On reste dans les “isekai” avec ici l’adaptation d’un roman du même nom. On a donc Fudeorca au scénario et Sabiku aux dessins pour illustrer la vie du jeune Yuri dans un monde où il a une nouvelle chance.

En effet, comme dans un nombre non négligeable d’isekai, Yuri avait une vie sans grand intérêt et il errait dans sa vie d’adulte jusqu’à ce qu’il meure en sauvant une jeune fille de la noyade. Après tout, il n’avait à perdre en se jetant dans l’eau glacée et ne manquerait à personne. Ainsi, il fût surpris de ce voir renaître dans un nouveau monde de magie, d’aigle géant et surtout avec une famille qui l’aime. Yuri découvre donc l’amour d’un père et d’une mère en plus de constater qu’il a gardé ses connaissances et sa mémoire de son ancienne vie. Pratique pour apprendre à lire rapido et pour s’imprégner de la tâche d’éleveur d’oiseaux géants. De plus, sa connaissance des mathématiques et des échecs vont lui donner un coup de pouce non négligeable parmi les grands de ce monde.

L’intrigue se pose dans ce premier volume et on découvre un héros qui va s’attacher à son nouveau monde et va tâcher de garder au maximum ses capacités pour aider sa famille. Surtout qu’au fil du récit, on comprend que la paix est menacée et que Yuri va avoir besoin de toutes ses capacités pour réussir.

Une exposition sympathique même si le passage sur les mathématiques aurait pu être rendu plus fluide et plus attrayant. Cela dit, on appréciera le développement soigné de l’histoire et les dessins qui sont plein de dynamisme notamment avec les voyages à dos d’oiseau géant !

 

Space Chef Caisar – 4/10


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Histoire de ne pas finir qu’avec des Isekai cet article, autant partir dans un délire complet avec Space Chef Caisar par Boichi ! Pour ceux qui aurait dormi dans une autre dimension depuis 10ans, Boichi est l’auteur du très sulfureux Sun Ken Rock qui met en avant un héros bagarreur dans un monde où les femmes ont des formes affolantes dans des tenues trop petites et fragiles !

Dans Space Chef Caisar, on a donc Caisar, un chef renommé et impitoyable qui pourtant n’est qu’un jeune homme fragile dès qu’on lui enlève sa toque. C’est d’ailleurs ce que fait la Team Manade, le trio de jeune chasseuse avec lequelle vit notre chef. Comme c’est du Boichi, on se doute qu’elles sont à moitié nue tout le temps et qu’elles vont se frotter au héros dans des séquences d’orgasmes culinaires.

J’ai l’air de dire n’importe quoi mais en fait, c’est exactement ce qui se passe dans Space Chef Caisar. Les séquences explicatives sur l’intrigue ou les motivations de notre héros sont assez confuses et il est difficile de vraiment suivre ce que veut Boichi sur le fond.

En fait, c’est surtout un prétexte pour visiter des planètes, placer nos héroïnes dans des situations où elles vont se contorsionner pour le plaisir des yeux et où elles finiront fatalement dénudées ! Caisar débarquant allant pour sauver la situation et exciter les dames dès qu’il revêt sa toque !

Visuellement, c’est du Boichi et ça fourmille de dynamisme. Certes, il ne faut pas chercher le réalisme ou quoi que ce soit d’autres que la mise en avant des héroïnes sexy. Alors, c’est foufou, c’est bien dessinée mais ne chercher pas l’intrigue ou le bon goût, vous êtes surtout là pour vous rincer l’œil entre deux recettes de cuisine déjantées qui feraient passer le Petit Chef pour un manga sobre !