Doki-Doki - Helk, Onmyoji et Power Antoinette

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Des héros atypiques mais aussi attachant qu'efficace !

Helk – Tome 1 &2 – 8.5/10

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Nouveauté manga chez Doki-Doki, Helk de Nanaki Nanao débarque et pour mieux vous plonger dans ce manga, ne parlons pas d’un tome mais des deux premiers tomes. Cette nouvelle série commence sur les chapeaux de roues et nous allons donc tout de suite plonger dans le récit !

Le royaume des démons a connu la perte de l’un de ses plus puissants dirigeants ! Un tournoi est donc organiser pour désigner le successeur ! Parmi les prétendants se dresse un humain et qui plus est un héros qui clame vouloir en finir avec l’humanité ! Son nom ? Helk ! Voilà comment commence le récit et le premier tome est consacré essentiellement au royaume des démons et au tournoi ! Naturellement, l’une des juges du tournoi tente tout pour faire chuter Helk car il est impensable qu’un humain soit fiable et un allié des démons. Ainsi, au lieu de combat, nous avons des courses, des concours culinaires, des trucs farfelus… Bref, en lisant ce premier tome et en regardant les visuels, on sent un manga qui sent bon l’inspiration à la Toriyama où les démons se révèlent moins monstrueux qu’on le pense ! D’ailleurs, nous avons des indices pour en faire les « défenseurs » du monde contre une menace bien pire. Sans compter, qu’ils doivent survivre sans rien réclamer sur des terres rudes contrairement aux humains qui semblent moins héroïques qu’on pourrait le penser en débutant ce manga.

Le second tome confirme tout ça tout en en gardant encore sous le coude car le concours a gardé une poignée de prétendants qui sont envoyés pour reprendre un château de mystérieuses troupes ailés venues du royaume des hommes. Encore une opportunité d’en apprendre davantage et de découvrir le monde sous un autre angle et surtout que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Naturellement, nous gardons le côté comique avec un Helk toujours aussi amusant et qui est d’un flegme et d’une puissance hors norme !

Ainsi Helk est une série coup de cœur et il me tarde de découvrir la suite. La série est prévue en douze tomes donc cela augure des moments épiques tout autant que comiques.

Power Antoinette – Tome 3 – 5/10

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Clap de fin pour la reine du muscle de Nishiyama (œuvre originale) et de Shima (dessins). Nous avons laissé Marie-Antoinette face à Robespierre et cela sent le combat contre le boss final !

A l’instar d’un Rocky IV où Rocky s’est entraîné naturellement et Ivan a utilisé des drogues, nous avons le duel entre Marie-Antoinette et Robespierre ! On voit tout le côté manipulateur du méchant et comment les crocs de la terreur tente de se planter dans le cœur des français. Tout est exagéré et assez prévisible, les méchants sont vraiment méchants et les gentils débarquent comme à la parade avec plein de bons sentiments. Certes, c’est amusant de voir Louis, le fils de Marie-Antoinette, faire des poses de culturiste pour inspirer le peuple mais on sent qu’il fallait finir le manga et tout semble ainsi finir bien trop vite. Même la conclusion, toute mignonne est là pour faire pleuvoir des arcs-en-ciel et déborde de miel. Il y avait moyen d’avoir une histoire plus riche, plus intense mais surtout d’ouvrir une suite avec des personnages comme Napoléon. La série fini tout en muscle mais elle finit de façon bien trop mièvre et abrupte.

Miyabichi no Onmyôji – L’Exorciste hérétique – Tome 2 – 7/10

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Suite du manga de Sakura Fujimoto où nous retrouvons Fuzuki, le sorcier, ainsi que Hakuro et Ranmaru après les événements du premier tome. Il va être question de la vie ou de la mort du jeune garçon renard recueilli !

Et oui, avoir l’un des trésors dans le corps n’est pas le bon plan pour survivre. Ainsi entre Fuzuki et son épéiste (lui-même homme renard), la tension est palpable car Fuzuki semble prêt à sacrifier le jeune garçon qu’ils ont sauvé précédemment. Et alors que l’on pensait qu’un consensus était trouvé, l’empereur convoque nos héros pour grosso modo les mêmes raisons : les trésors impériaux et le sort du garçon renard ! L’occasion de découvrir un rival pour Fuzuki mais également d’en apprendre davantage sur notre épéiste mais surtout sur le lien entre l’empereur et Fuzuki ! Un peu prévisible, ce tome tâche tout de même de donner un peu de liant à l’univers de Miyabichi no Onmyôji et on ne peut pas dire que l’on s’ennuie grâce à l’alternance d’action et de parlotte.

Surtout que les dessins sont agréables et que les détails de chaque personnage sont sympathiques et sûrement loin d’être de tout repos pour la production du manga. Le prochain tome sera donc consacré à la chasse aux reliques et ce sera l’occasion de voir Fuzuki un peu plus actif que dans ce tome où il l’a joué plus tranquillement finalement.