Doki Doki - spécial princesses !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 26/11/2022

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Princesses et manga signifie conte de fée ?

Le Coeur et le Devoir – 8/10


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Vous aimez les histoires de princesse, de beau prince et tout le toutim avec robes, bals et autres choses. Avec Le Coeur et le Devoir, vous allez également voir l’envers du décor car tout n’est pas un long fleuve tranquille quand on devient l’épouse du roi. C’est comme la différence entre les films Sisi et la biographie de l’impératrice. Vous verrez à quel point, cela peut être différent. Bref, Le Coeur et le Devoir est un manga adapté d’un roman du même nom et nous avons donc Himawari NISHINO pour le scénario et Aya TANAKA pour les dessins. Un duo d’artiste féminin pour explorer ce qu’une princesse a dans le cœur mais aussi dans la tête ?


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Berta vient d’une riche famille noble du royaume. Elle est un atout majeur pour la famille royale car sa famille vient de la population majoritaire et qu’elle est également aussi fortunée que puissante. Un mariage purement politique donc et le roi a même dû adopter l’autre croyance du royaume pour pouvoir épouser Berta car il a déjà une épouse. Ironie du sort, cette première épouse n’a jamais pu donner d’héritier au royaume (les liens de sang trop proches entre le roi et elle y étant pour quelque chose). Alors la politique du royaume est encore plus surpris lorsque Berta tombe enceinte du roi quand celui-ci a fait « son devoir » d’époux pour honorer le mariage en bonne et due forme. On le voit dans ses lignes, nous ne sommes pas dans un roman à l’eau de rose. Le devoir et le cœur (ou l’inverse) sont deux choses séparées et on sent tout le tiraillement qu’il peut y avoir entre les deux. Le mariage « de cœur » avec la première reine finissant par devenir amer alors que celui par devoir va prendre une tournure moins « diplomatique ».

Les personnages sont matures, réfléchie et on sent les tensions qu’il peut y avoir au sein de la cour, les intérêts de chaque clan et un royaume qui est dans une période de grands changements. Mêmes les personnages les plus « enfantins », comme la sœur de Berta, ont une profondeur et une subtilité qui surprendra.

Côté dessins, c’est propre, c’est net. Rien à redire mais je n’ai pas été forcément époustouflé ou surpris. C’est bien, c’est lisible mais c’est tout. C’est déjà ça, vous allez me dire et vous aurez raison. Les couvertures en tout cas sont belles et reflètent bien la personnalité des héros et le soucis du détail que l’on peut voir dans certaines tenues de Berta. Le Coeur et le Devoir est une série en 2 volumes qui se dévorent d’un trait ! On est littéralement absorbé par ces deux tomes et on regrette que cela se termine si vite. On a envie d’une suite et cela signifie que c’est une bonne série.

 

THE EMINENCE IN SHADOW – Volume 6  - 7.5/10


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6 volumes du manga de Daisuke AIZAWA (scénario) et Anri SAKANO (dessins), nous allons retrouver Cid dans la suite de ses aventures de « tocards méprisables ». Pour ceux qui dormaient au fond de la salle, THE EMINENCE IN SHADOW est l’histoire d’un jeune homme qui manque de pot tombe dans une autre dimension. Vous allez me dire que les dimensions sont vraiment poreuses dans les mangas en ce moment et je ne vais pas vous donner tort. Mais le truc de Cid est de la jouer grand stratège pour mieux démasquer les méchants.

Nous le retrouvons donc dans un tournoi d’épée sous un nom d’emprunt où il la joue méga tocard pour mieux vaincre ses adversaires. Les combats sont d’ailleurs intéressants car on voit un héros qui le jouer économie de mouvement, apparente nonchalance et qui gagne. Dans le même temps, on retrouve le casting féminin de ce manga qui essaie de survivre aux différents complots. On ne peut pas dire que ce tome manque d’action et les séquences de combat sont bien contrebalancées par des dialogues qui seront tantôt humoristiques, tantôt sérieux. On peut reprocher le côté conventionnel du déroulement mais c’est vraiment pour chipoter.

En effet, THE EMINENCE IN SHADOW est toujours aussi agréable à l’œil et mine de rien, on se laisse prendre au jeu de Cid. Et rien que pour les duels à l’épée où le héros abat ses cartes avec finesse, ça vaut le coup de se laisser convaincre.

 

LE CONTE DES PARIAS – Volume 8 - 5/10


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Dernier tome du manga de Makoto HOSHINO, LE CONTE DES PARIAS nous raconte la fin des aventures de Wisteria et de Marbas. Dire que je suis un grand fan de la série serait mentir mais je suis toujours intéressé par la fin d’un manga. Surtout que celui-ci se conclut au tome 8, ce qui change de certaines séries fleuve qui ne savent pas s’arrêter.

Wisteria mène donc ses derniers combats à commencer par celui de la dimension de « rêve » où elle est prisonnière et où elle prend cher. Perdant à chaque combat, perdant tout même la vue, elle finira par trouver un moyen de contrer le sort qui la détenait. En parallèle, nos autres héros auront également leurs derniers combats à livrer et ce sera l’occasion de découvrir le destin de chacun. Malgré quelques efforts faits sur certains personnages, je n’ai pas été plus transcendé que cela par les révélations, les dénouements. Certains combats semblent même expédié pour dérouler une fin convenue qui coche toutes les cases pour être super prévisible et conventionnel. Visuellement, le côté lumineux est plaisant, notamment pour Wisteria mais le manque de détails fait que le résultat final est moyen. LE CONTE DES PARIAS parvient tout de même à une conclusion sans  eau de boudin et c’est tout de même un bon point à retenir.