8/10Tokyo ESP T.1

/ Critique - écrit par OuRs256, le 21/10/2012
Notre verdict : 8/10 - Pingouin ESPiègle (Fiche technique)

Tags : esp tokyo manga rinka segawa panini hajime

Tokyo ESP T.1
Ce coup de crayon !Lycéenne sans histoires (mais pauvre, il faut le souligner), Rinka voit sa vie bouleversée le jour où elle croise la route d'un manchot et d'un mystérieux banc de poissons lumineux volant à travers le ciel. Elle trouve cette vue sublime jusqu'à ce qu'ils lui rentrent littéralement dedans. Investie par ces derniers du pouvoir de passer à travers les objets, elle fait la rencontre de Kyotaro, un jeune homme capable de se téléporter. Après les premières galères concernant l'utilisation de ses pouvoirs, la jeune fille va être entraînée dans une chasse au mauvais esper (personne possédant des pouvoirs extra-sensoriels) par Kyotaro. Au programme de ce premier volume : une voleuse invisible et le braquage d'une banque par un pyromane, membre d'une organisation rassemblant plusieurs espers maléfiques...

Après Ga-Rei, Hajime Segawa revient sur une série avec un thème assez différent. Plus de sabre, plus de dragon, vive les pingouins et les poissons volants ! Les pouvoirs restent plus ou moins basiques pour le moment mais ce qui change des autres séries, c'est la façon de les utiliser. En effet, ils restent "allumés" en permanence quand les hôtes sont éveillés et passent en mode "éteints" quand ils s'endorment. C'est donc une contrainte pour l'esper qui doit se contrôler en permanence sous peine de s'épuiser très rapidement. Dans le cas de Rinka, sans contrôle, elle passe à travers tout. Son père devient un aimant ultra-puissant et cause de petits problèmes de trafic (en attirant les voitures et tout) !

Les qualités présentes dans Ga-Rei sont toujours là. L'auteur a un excellent coup de crayon, avec des traits fins qui donnent une dimension particulière aux personnages (et surtout aux filles, il faut l'avouer). Les décors ne sont pas en reste et fourmillent de petits détails que l'auteur n'hésite pas à utiliser pour faire des petites blagues. L'humour est aussi l'un des points forts de la série. Le caractère complètement loufoque de Kyotaro (et même celui du père de Rinka tant qu'à faire) permet de donner un ton très léger à l’œuvre, ce qui fait qu'on la lit très facilement et sans vraiment se prendre la tête.

Le scénario n'est pas encore très développé mais la dose de mystère est là, la dose d'organisation maléfique est là, la dose de héros est là... Bref, les éléments sont présents même s'ils ne sont pas encore bien organisés. Connaissant l'auteur, ça ne saurait tarder et on devrait avoir très rapidement un peu plus d'explications sur le fil rouge, à savoir le lien entre l'organisation maléfique et le banc de poissons lumineux (il semble y en avoir un). Bonne pioche pour Panini donc qui nous propose un titre de plus dans son édition "moyen" format (soit le même que Saint Seiya Episode G ou encore Angel Heart) qui s'améliore avec le temps. Pourvu que ça dure !