Shinjuku Fever T.3
Manga / Critique - écrit par OuRs256, le 24/02/2012 (Tags : manga prix kubo shinjuku shonen tome fever
Mao et Nobuyo : atouts charmeFuku continue à vivre à Shinjuku en compagnie d'Ume-san et de toute la bande. Dans son cours particulier, Fuku fait connaissance avec de plus en plus de lycéens. Il parle notamment à Mu-chan, une des amies de Nobuyo (qui s'appelle en réalité Satoko). Cette dernière a besoin de soutien car son père lui impose un rythme de vie assez particulier. Elle a un couvre-feu, les cours du soirs lui sont imposés, etc. Elle aimerait sortir un peu plus avec des amis et s'amuser comme toutes les jeunes de son âge, c'est ce qui va l'amener à passer la nuit chez Ume-san, sur une initiative de Fuku...
Notre héros sera ensuite confronté à Photo-Club. Ce dernier a complètement changé : nouveau look, nouveaux amis, nouvelle façon de parler... Cette transformation, il la doit à quelqu'un qui n'est pas inconnu à notre héros même s'il ne le sait pas encore : Sômei. À travers Photo-Club, il va chercher à se venger d'Ume-san et pour cela, il va tenter de le piéger avec de la drogue. Les encouragements de Fuku parviendront-ils jusqu'à son ami ? Comment Mao, Ume et Hyde résisteront-ils aux accusations ? Vous le saurez en lisant le tome !
C'est un vrai plaisir de retrouver Fuku et toute la petite équipe rassemblée autour d'Ume-san. Le monde de Shinjuku continue à jouer de mauvais tours à Fuku et prouve qu'il a une très mauvaise influence sur les gens de la campagne (le pauvre Photo-Club se retrouve mêlé à une histoire qui le dépasse un peu...). Ce tome est un peu particulier dans la mesure où le personnage de Fuku recouvre son statut de personnage principal. C'est lui qui fait avancer tout le volume et les personnages secondaires lui font un peu moins d'ombre que par le passé (c'est surtout le retour de Photo-Club qui permet ce recentrage). L'auteur continue de faire évoluer doucement le héros même si sa naïveté incurable n'est pas prête de le lâcher. Quoi qu'il en soit, le manga ne perd pas de son humour, de sa saveur ni de son attrait. C'est bien le principal !