6.5/10Princess Jellyfish T.3

/ Critique - écrit par Penthesilea, le 26/03/2012
Notre verdict : 6.5/10 - Dé-gelée de sentiments (Fiche technique)

Tags : jellyfish princess akiko higashimura tome manga code

Le jeune Kuranosuke s'est donné comme objectif de booster les "Amars" ("nonnes", surnom Princess Jellyfish T.3

que se donnent les locataires de la pension Amamizu) pour qu'elles économisent de l'argent et arrivent à racheter leur logement. Ce n'est pas une mince affaire car les filles ne travaillent pas en dehors de l'aide qu'elles apportent à leur colocataire mangaka (personnage bien mystérieux, pour l'instant).

Princess Jellyfish T.3
Couverture du volume 3.
En visitant le grenier et les chambres, Kuranosuke se rend compte que ses otaku préférées possèdent des objets de collection et de valeur. Le voilà donc lancé dans la récolte en vue de participer à une braderie. Or, Tsukimi n'a rien à donner hormis quelques croquis représentant des méduses et une poupée en tissu de sa fabrication. Finalement, c'est cette production qui fait rentrer de l'argent dans la caisse pour le projet, et Kuranosuke mobilise toutes les "Amars" pour faire de la couture sur le stand de vente. Il faut croire qu'elles commencent à s'habituer au monde extérieur car on a évité la crise d'angoisse et chacune donne son maximum pour le projet.

Lancée dans son activité de création, Tsukimi se remémore les instants passés avec sa mère disparue et s'émeut en pensant à la robe de princesse que celle-ci aurait dû lui confectionner. Kuranosuke, surprenant la jeune fille dans une tenue proche de celle d'une mariée est tout chamboulé. Il finit par lui proposer de travailler avec elle sur la fabrication de robes "de méduse".

De son côté, Shû (le grand frère coincé) est toujours harcelé par la promotrice et n'arrive pas à s'en défaire, celle-ci le poursuit de ses assiduités et provoque un scandale devant Tsukimi et Kuranosuke. Comment la jeune otaku sensible et émotive va arriver à gérer la jalousie qu'elle ressent ?

Princess Jellyfish T.3
DR.
Dans ce volume, les "Amars" semblent moins hystériques, un tout petit peu plus sociables et les liens d'amitié qui les lient à Tsukimi sont plus présents. Les sentiments de Kuranosuke se développent (bien qu'il a du mal à les comprendre), par ailleurs, il apparaît un peu plus sans son travestissement (il manque d'ailleurs de se faire "griller" par les colocataires androphobes). Tsukimi, quant à elle, idéalise Shû qui semble si sérieux et si classe.

Les loufoqueries liées aux passions envahissantes des "Amars" s'estompent et on se concentre ici sur les sentiments, tant amoureux que liés à la famille. Ce qui rend le propos peut-être moins drôle car moins gaguesque, mais plus humain et courant. Le malaise de Tsukimi, sa mélancolie et les questionnements de Kuranosuke toucheront les lecteurs et lectrices.

Que va-t-il arriver dans le prochaine épisode : les "Amars" vont-elles sauver leur pension, Tsukimi va-t-elle se rapprocher de Shû, celui-ci va-t-il se décoincer, et Kuranosuke va-t-il comprendre ses pulsions sentimentales et les suivre ? Vivement la suite...