Luck Stealer T.1 & 2
Manga / Critique - écrit par OuRs256, le 16/12/2011 (Un des seinen phares du Jump Square (le mensuel de la Shueisha) a débarqué discrètement l'année dernière chez nous. A raison de 4 tomes sorties cette année, la série vaut-elle le détour ?
Le père...Yûsei Kurusu possède un pouvoir singulier : il peut aspirer la chance des gens grâce à un simple contact. Petit bémol : il ne peut pas contrôler la quantité de chance qu'il prend, ce qui fait qu'un homme qui a eu sa chance dérobé mourra dans les minutes qui suivent. Sa fille Karin étant née sans la moindre chance, Yûsei sévit dans le milieu sous le nom de "Luck Stealer" où il vole la chance de truands et de criminels pour prolonger la vie de sa fille autant qu'il le peut. Il se voit confier des missions par Shinya Amasaki, un yakuza qui l'utilise pour assouvir ses vengeances et gagner autant d'influence que possible. L'avantage de Yûsei, c'est qu'il ne laisse aucune trace : pas de lien avec la victime, pas d'outil ni d'arme n'est utilisée, tout est remis à la chance. Notre héros a cependant un petit espoir de sortir de ce monde : son ami Shôji, véritable scientifique de génie qui travaille d'arrache-pied pour trouver une solution. Le problème... C'est qu'il est fauché, ce qui ne rend pas ses
...et la fille ! recherches plus facile. Yûsei devra donc voler de la chance jusqu'à ce qu'il puisse trouver une autre solution.
J'avais acheté le premier tome de Luck Stealer lors de sa sortie en décembre 2010 (soit il y a un an) et je n'avais vraiment pas été emballé par un premier tome long et ennuyeux. Je suis tombé sur le tome 2 hier et je dois avouer que... c'est beaucoup plus encourageant ! L'histoire démarre enfin réellement et les personnages commencent à être de plus en plus diversifiés. L'arrivée de son ami scientifique apporte aussi une nouvelle dynamique à l'histoire et on sort des épisodes très monotones du tome 1 qui pouvaient presque se lire en standalone, presque sans fil rouge (hormis le besoin de chance pour la petite). Le graphisme est très vide (on le voit d'ailleurs sur les couvertures), blanc... Peu de décors, peu d'ombrages, c'est très déstabilisant car même les personnages ne sont pas si bien dessinés que ça. Il faut donc passer outre pour découvrir une histoire de plus en plus prenante et agréable à lire. En tout cas, attendez-vous à lire les critiques des deux volumes suivants assez rapidement !