Hadès Chasseur de Psycho-démons T.3

Jolie couverture !L’infirmier Hadès a du pain sur la planche. Les psycho-démons sont partout et ne se contentent plus d’infecter les élèves. Désormais, l’épidémie se répand à l’extérieur du collège. Pendant le voyage scolaire, un démon va évidemment frapper dans les bains publics, ce qui ouvrira la porte aux fantasmes les plus fous. Après le voyage, le retour à l'école sera mouvementé puisqu'un démon fera changer de corps une élève, un autre permettra à un garçon banal de remporter une course et un dernier nous amènera dans le monde cruel de la mode. Ah oui, la Saint Valentin sera aussi secouée par un chocolat au goût très particulier...

Difficile de dire du bien de ce nouveau tome d'Hadès, Chasseur de psycho-démons... Alors que le deuxième remontait un peu le niveau de la série, celui-ci détruit toutes les bonnes choses que l'on avait pu voir puisque le semblant d'histoire a disparu ! On revient à un rythme 1/2 chapitre(s) par histoire et surtout, des conflits avec les psycho-démons qui se règlent en un claquement de doigts, sans réelle confrontation... J'étais presque heureux d'être arrivé au dernier chapitre tellement le tome était ennuyeux... Une lueur d'espoir se dessine alors qu'on découvre que la famille de Fuji est un peu particulière parce que sinon, au niveau de l'action et des révélations, le contenu du tome est plus que famélique.

La question que je me posais lors de la lecture du premier volume revient : "Pourquoi Akata a choisi ce titre ?!". Il n'y a rien d'original, certains chapitres sont expédiés et on peine à s'y retrouver. L'auteur n'accorde pas plus de soin que ça au style de ses démons et là où on s'attend à trouver des symboles ou encore un certain chara-design, on se retrouve avec des monstres banals et qui ne resteront pas vraiment dans les mémoires. Est-ce que l'auteur va se décider à faire un arc narratif un peu plus travaillé ou continuer comme ça jusqu'au bout ? Pour le moment, il y a plus de chance pour que ça soit la deuxième solution qui soit retenue mais bon... On peut toujours espérer, non ?