Ghost in the Shell - Stand Alone Complex T.1
Manga / Critique - écrit par OuRs256, le 02/08/2013 (Tags : shell ghost alone stand complex manga kusanagi
Bien après la sortie de la première série, cette licence a toujours continué d’être exploitée sous diverses formes : manga, séries d’animation et jeux vidéo et jouit donc d’une actualité constante. Un jeu multijoueurs de tir à la première personne sera lancé en France pour 2014, tandis qu’au Japon, a été annoncée la mise en production de l’opus suivant : Ghost in the shell ARISE. Ghost in the shell, chef d’œuvre de Masamune Shirow, ainsi que les magnifiques films d’animation réalisés par Mamoru Oshii, ne sont plus à présenter. La série Stand Alone Complex (S.A.C.) reprend le même univers et les mêmes personnages pour les faire évoluer dans un monde parallèle où l’héroïne, le Major Motoko Kusanagi, restée au sein de la Section 9, n’aurait jamais rencontré le Puppet Master. Avec l’aide de Batô, Togusa, des Tachikoma et de toute son équipe, elle devra déjouer les complots qui se trament dans un Japon cyberpunk. Avec un propos et un design modernisé, ce titre s’adresse tout autant aux fans de la première heure qu’aux novices qui pourront découvrir là l’essence de l’imagination foisonnante de Shirow.
La section 9 au grand complet.Si vous êtes fans de la franchise Ghost in the Shell, vous n'êtes pas sans savoir qu'une série animée a vu le jour en 2002, quelques années après le premier film (elle est sortie en France sous le label Beez). C'est justement l'adaptation de cette série, Stand Alone Complex, que nous proposent les éditions Glénat dans un format proche de ses éditions Perfect. Je dis proche parce qu'il n'y a malheureusement pas de pages couleurs mais sinon, c'est exactement le même papier et la même taille. J'ai vu la série il y a très longtemps (plus ou moins lors de sa sortie) et j'avais vraiment accroché au style futuriste. Force est de constater que tout est toujours là.
En fait, j'ai eu une sensation particulière en lisant ce premier volume de la version. Je me suis rendu compte que ça venait tout simplement du fait que le déroulement de ce premier tome est en tout point identique au premier épisode de la version animée (qui est scrupuleusement respectée). On se retrouve donc avec un anime comics qui n'en est pas un ! Puisque tout est redessiné et non pris d'une image figée, le mouvement est parfaitement retranscrit et on obtient un rendu extrêmement fidèle, ce qui fera plaisir aux accros à la série. Par contre, si la suite du manga continue sur le rythme 1 volume = 1 épisode, on n'est pas près d'en voir le bout (la première saison de la série faisait 26 épisodes) ! Stand Alone Complex possède donc un rendu flexible avec un trait qui s'adapte aux scènes d'actions comme aux grandes discussions dont la série a le secret.
Une des choses qui m'a le plus plu vis à vis de l'adaptation, c'est la façon dont le dessinateur a réussi à rendre Motoko encore plus inexpressive qu'elle l'était dans la série animée. Elle embrasse son caractère de robot au maximum et devient une véritable machine. Les autres personnages n'ont pas encore trop le temps d'être développés dans ce premier tome/épisode qui est surtout là pour poser les bases de la série.
Pour les fans (et surtout celui que je suis), c'est un vrai plaisir de retrouver les personnages de Stand Alone Complex en manga. On ne peut pas s'empêcher d'avoir un peu peur quand à la longueur de la série (qui n'en est qu'à son cinquième tome au Japon et qui semble prendre son temps) mais on peut néanmoins féliciter le travail de Glénat sur l'ouvrage, digne de ses éditions Perfect.