Gantz T.34

Reika... déterminée !Taé et Kurono 1 sont enfin réunis. Mais leur joie est de courte durée puisque notre héros se retrouve entraîné dans un nouvel affrontement quelques minutes après avoir enfin rejoint sa belle. Des engins de guerre si énormes qu’ils dépassent même le gigantisme du monde extraterrestre font leur apparition et Kurono 1 va se retrouver en première ligne pour les affronter et arriver au vaisseau mère des aliens. De son côté, Kurono 2 décide de rester combattre un monstre gigantesque pour que Katô et les autres puissent s'échapper. Avec pour seule arme un Z-gun, il commence un combat acharné avant d'être rejoint par Reika qui ne pouvait pas se résoudre à le laisser tout seul. Leur lutte désespérée se soldera-t-elle par un drame ? Les chances de survie de l'humanité dans cette guerre aux proportions toujours plus immenses ne tiennent qu'à un fil...

En lisant ce nouvel opus de Gantz, ce que je me suis dit en premier, c'est "Ha Ha !" dans le style de Nelson dans les Simpsons. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'à peine Kurono 1 et Taé sont-ils réunis qu'ils sont séparés une fois de plus par un événement... ennuyeux. En tout cas, la bataille finale est lancée puisque les forces terrestres partent à l'assaut du vaisseau mère avec des armes un peu plus puissantes qu'avant. Je crois que c'est la première fois que l'histoire avance depuis plusieurs tomes, ce qui fait plaisir, il faut l'avouer.

La suite ? Facile à deviner. Kurono 1 et sa volonté de survivre vont lui permettre d'éclater à lui tout seul les trois quarts des vaisseaux ennemis qui lui barrent la route. La mort d'un des personnages devrait aussi avoir un impact assez fort sur le reste de l'équipe qui va être rejointe par Kurono 2. En tout cas, tout laisse à penser qu'on approche de la fin et peut-être que ce n'est pas plus mal en fait...

La série s'essouffle de plus en plus et on a même une énervante impression de tourner en rond avec la re-séparation Kurono 1/Taé (entre la fois où elle s'est fait tuer, celle où elle se fait kidnapper, etc., on doit au moins être à la troisième !) et les ennemis qui viennent et reviennent. On a compris le message qu'Oku voulait nous faire passer avec ce carnage qui n'a pas énormément d'intérêt au final, ce qui est dommage puisqu'avec un peu de mise en scène, on aurait facilement pu basculer dans le manga hollywoodien !