Cosplay Animal T.5

Difficile d'être au centre d'un trio !

Est-ce donc là ce que les gens appellent le "quart d'heure de gloire" ? Mais il n'y a pas de quoi sauter au plafond ! Hajime et Arata n'ont clairement pas l'intention de céder. Les voilà qui créent un triangle amoureux sans le moindre égard pour les sentiments de Rika qui ne sait pas comment arranger les choses... Tout cela s'est passé lors du voyage de ressourcement organisé par le patron du bar où travaillent Hajime et Arata. Aucun des deux ne veut lâcher mais pour le moment, Rika a l'air vraiment trop attachée à Hajime pour qu'il puisse se passer quoi que ce soit avec Arata. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à être attachée au jeune homme puisque l'une de ses camarades de classe, Maiko, va tenter de le conquérir en lui faisant un cadeau d'anniversaire qu'il ne pourra refuser... Comment va réagir Rika à cette déclaration de guerre féminine ?

Ne vous attendez pas à voir beaucoup de cosplay dans ce cinquième opus de Cosplay Animal parce que les moments où Rika se déguise se font de plus en plus rares. L'auteur tourne de plus en plus en rond et nous propose des situations qui sentent beaucoup le déjà-vu, en particulier lorsqu'il s'agit de faire interagir le triangle amoureux. Les personnages ne sauvent en rien les récits redondants puisqu'ils réagissent exactement de la même façon à chaque fois. Il y a définitivement du travail à ce niveau-là...

Cosplay Animal n'est définitivement pas une série entraînante. Cela fait 5 tomes que l'on nous ressert plus ou moins les mêmes choses sans vraiment changer la recette. Kurokawa nous a pourtant habitués à mieux en matière de shôjo/jôsei... Le dessin ne s'améliore pas non plus et on se retrouve avec de plus en plus de cases aux décors vides où se trouvent des personnages auxquels il est véritablement difficile de s'identifier (ils sont très peu réalistes à mon goût). Rika se sent vraiment trop "puissante" et absolument rien ne semble menacer la jeune femme, ce qui fait qu'il ne peut pas réellement y avoir d'histoire... Il ne faudrait pourtant qu'un petit élément perturbateur pour relever un peu le niveau...