6.5/10Arata T.10

/ Critique - écrit par OuRs256, le 27/04/2012
Notre verdict : 6.5/10 - Sabres mouvants (Fiche technique)

Tags : arata watase manga crime perfect kurokawa livres

Arata T.10
Teko a une couleur bizarreEst-ce que l'histoire avance dans ce tome ?
Arata et ses compagnons de route se dirigent vers le territoire d'un autre fourreau divin : Yakata. Cependant, le chemin désertique qu'ils prennent leur réserve quelques surprises puisqu'ils y rencontrent des "trous gloutons". Ces sables mouvants sont singuliers dans la mesure où, si deux êtres vivants sont avalés en même temps, leurs corps sont intervertis. C'est ce qui va arriver à Arata et Teko. C'est au même moment que des fourreaux sous les ordres de Yakata en profitent pour débarquer et attaquer nos héros. Une fois le problème réglé, Arata tentera de récupérer son corps en ressautant avec Teko dans un trou glouton mais sans sans compter Okima, un de leurs ennemis, qui tombera en même temps qu'eux. L'heure d'entrer dans l'antre de Yakata approche et pourtant... on commence à ne plus savoir qui est qui !

Par rapport au tome précédent, ça donne quoi ? Le gros morceau du tome précédent était constitué par les combats contre Kugura et Kadowaki et il fallait un peu de repos à nos héros après toute cette action. C'est exactement à ça que sert ce tome puisqu'il y a très peu de combats et ils sont même très vite expédiés. Il faut aussi admettre que le coup de crayon de l'auteur se bonifie avec le temps. Même si au début, il faisait un peu grossier et un peu trop "rond" et "vintage", il se prête facilement aux pouvoirs les plus fous et permet une lisibilité plus que convaincante sur les combats.

Que peut-on attendre du prochain volume ? L'histoire de Yakata semble assez complexe et comme tous les fourreaux divins, Arata devra trouver un moyen de l'asservir. Un petit flashback devrait nous permettre d'en apprendre un peu plus sur la princesse dont les origines restent encore un peu mystérieuses jusque là. Même si ce tome-là était plutôt calme, le prochain devrait être très axé combat et à juste titre.

Le mot de la fin : Malgré ses hauts et ses bas, sa qualité très irrégulière, on se plait toujours à lire Arata. La série de Yuu Watase, sans chercher à se démarquer, reste classique et plaisante en utilisant les clichés du genre (sans aucun complexe soit dit en passant). Ne vous attendez pas à lire quelque chose qui sort des productions classiques, Arata, c'est du shônen et c'est tout (en même temps, on ne lui en demande pas plus) !